1096 interventions trouvées.
...e ce n'était pas l'objet de ce texte. Le passe vaccinal aurait pu être, dans la prolongation du passe sanitaire, une incitation, une contrainte supplémentaire qui permette de convaincre peut-être les 5 à 6 millions de nos concitoyens qui, aujourd'hui encore, restent éloignés de la vaccination. Nous sommes tous d'accord pour dire que la vaccination est la principale solution pour lutter contre le virus. Ce n'est pas la seule, mais c'est la principale et elle est indispensable, elle est majeure, elle est fondamentale. Las, le Président de la République a disqualifié aujourd'hui ce passe vaccinal.
…révélant les objectifs véritables de ce texte, qu'il a énoncés avec les mots que désormais nous connaissons tous. En réalité, c'était donc cela : une loi vexatoire, une loi cherchant à provoquer le clivage. Il me semble qu'il n'était ni sérieux, ni raisonnable de s'engager dans cette voie alors que, face à ce virus, face à cette crise, face à cette épreuve, nous avons au contraire besoin de nous unir, de nous rassembler pour nous donner les meilleurs moyens de lutter ensemble.
...vous avez fait aujourd'hui ce que vous aviez dit que vous ne feriez pas. En créant ce passe vaccinal, vous installez une logique de contrôle et de sanction qui ne nous semble pas la meilleure façon de continuer à faire progresser la vaccination, sans doute pas non plus la meilleure façon de préserver le niveau de vigilance et d'action auquel doit se maintenir toute la société. L'ennemi, c'est le virus, il n'y a pas à en inventer d'autres ! Nous ne pouvons nous défaire du sentiment que cette loi a un tout autre objectif que celui qu'elle affiche. En définitive, ce sera la loi de Murphy – la loi de l'emboucanement maximum, dirai-je pour éviter de reprendre les mots employés par le Président de la République. Il ne vous surprendra donc pas qu'après avoir formulé un certain nombre de propositions,...
...0 000 nouveaux cas sont détectés par jour et le taux d'incidence dépasse largement les 1 000 cas pour 100 000 habitants. Le vaccin, combiné aux autres outils à notre disposition, en particulier le respect des gestes barrières – port du masque, distanciation sociale, lavage régulier des mains –, est notre meilleure arme. C'est pourquoi il faut vacciner, vacciner, vacciner encore. Mais, face à un virus qui évolue constamment,…
En conséquence, il apparaît proportionné de limiter, dans la sphère publique, les multiples interactions sociales de ces personnes qui favorisent la propagation du virus, sans empêcher bien évidemment leur accès aux biens et aux services de première nécessité ou d'urgence. Le passe vaccinal s'appuiera donc sur le véritable sésame que constitue le certificat de vaccination : schéma vaccinal complet et dose de rappel. En commission, le ministre a en outre précisé qu'un certificat de rétablissement pourrait y être intégré. Je souligne par ailleurs que le projet de ...
Si l'OMS affirme que les vaccins sont efficaces à 60 % contre les contaminations par le virus initial – ce qui laisse 40 % de vaccinés contaminables –, elle ajoute qu'ils ne sont efficaces qu'à 40 % contre le variant delta, et dans des proportions encore plus faibles contre le variant omicron. Cela prouve que le vaccin ne peut être qu'un élément d'une stratégie globale. Ce qui compte, c'est tout le reste.
Il vise à fixer, dans chaque département, un taux d'incidence du virus en deçà duquel il n'est pas possible d'appliquer le passe sanitaire ou plutôt, demain, le passe vaccinal. Vous l'aurez compris, il s'agit d'un amendement de repli : il est hors de question pour le groupe La France insoumise d'accepter le passe vaccinal, mais nous pourrions, à tout le moins, nous entendre sur le seuil de 50 cas pour 100 000 habitants, sur une durée continue d'au moins sept jours, ...
...15 février puisque le passe sanitaire s'applique déjà, avec les rappels et les restrictions que nous connaissons, et que 90 % des Français sont déjà vaccinés. Le passe vaccinal ne changera pas grand-chose à l'équation. Quant au variant omicron, il se propage à la vitesse de la lumière : plus de 250 000 cas sont enregistrés chaque jour, soit un véritable raz-de-marée et un niveau de circulation du virus jamais atteint – je ne reprendrai pas la litanie du Gouvernement. Madame la ministre déléguée, je vous repose mes questions. La vague omicron nous permettra-t-elle d'atteindre l'immunité collective ? Quelle est alors l'utilité du passe vaccinal ? Quelle est la nécessité de la brutalité de ce dispositif ?
« L'école n'est pas le nid du virus », a d'abord affirmé M. Blanquer, avant d'indiquer que « la contamination reste limitée en milieu scolaire », « [qu']on se contamine moins à l'école qu'ailleurs », et « [qu']on ne peut pas dire qu'il y ait une explosion » des contaminations à l'école. Pourtant, on observe exactement le contraire dans toutes les écoles de France et de Navarre.
Il vise à supprimer le cinquième et le sixième alinéa de l'article 1er . Le projet de loi entend subordonner l'accès à certains lieux à la détention d'un justificatif de vaccination. Il s'agit d'une discrimination inacceptable et inefficace. Nous savons tous, en effet, qu'une personne disposant d'un statut vaccinal complet peut transmettre le virus. Nous ne pouvons pas cautionner une telle atteinte aux libertés les plus fondamentales. Durant de longs mois, vous nous avez assuré que jamais le passe sanitaire ne se transformerait en obligation vaccinale. En réduisant ainsi nos libertés les plus fondamentales, c'est pourtant bien une obligation vaccinale que vous imposez aux Français.
Il vise à supprimer la transformation du passe sanitaire, totalement inefficace, en passe vaccinal. Même avec trois doses, de nombreux concitoyens ont été contaminés durant les vacances de Noël. Un test antigénique ou PCR négatif de moins de vingt-quatre heures garantit un moindre risque de transmettre le virus, contrairement à un schéma vaccinal complet, qui garantit seulement une forme plus légère de la maladie. Je propose, par conséquent, de supprimer le cinquième et le sixième alinéa de l'article 1er .
... le principe de tout vaccin est théoriquement celui-là. Le vaccin contre le covid-19 n'empêche ni de contracter la maladie ni de la diffuser. En à peine cinq jours, entre Noël et le Jour de l'an, un million de nos concitoyens ont été contaminés. On peut comprendre, dans ces conditions, que les Français s'interrogent ! On leur avait pourtant dit que le vaccin, tel un mur, les protégerait contre le virus. Ce n'est pas le cas ; admettons-le !
Je crois que notre rôle est de nous adapter au virus : en fonction de ce que l'on apprend sur lui, nous essayons de le contrecarrer et de soigner les gens.
...nt pas totalement, eux non plus. Même en étant vacciné contre la rougeole ou la rubéole, on peut en déclarer des formes un peu larvées, ce qui rend d'ailleurs le diagnostic difficile, les manifestations pouvant être confondues avec celles de la cinquième ou de la sixième maladie, la roséole. Le vaccin protège, donc, mais il n'assure pas une immunité totale : en étant vacciné, on peut attraper le virus et le transmettre, mais neuf fois moins que lorsqu'on ne l'est pas, et surtout, on évite les formes graves, en particulier celles qui mènent en réanimation. Avis défavorable à tous les amendements.
Quand je vous entends dire, madame la ministre déléguée, qu'il faut s'adapter en permanence aux nouveaux variants du virus – c'est aussi ce que nous dit M. le rapporteur –, je me dis qu'il aurait été pertinent de ne pas adapter seulement le contrôle des populations, mais d'agir de même pour l'outil de santé publique qu'est l'hôpital.
La suppression du terme « propagation » est liée à l'avis du Conseil d'État. En effet, la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal procède d'une stratégie sanitaire adaptée à l'évolution de l'épidémie. Nous ne luttons pas seulement contre la propagation du virus, mais contre le virus lui-même et toutes ses conséquences, notamment sur le système de soins. Avis défavorable. Après avoir entendu dire que nous travaillons en catimini, je tiens pour ma part à me réjouir de voir autant de députés dans cet hémicycle.
Depuis le début de cette crise, vous nous dites qu'on va s'en sortir. Mais la vaccination n'empêche pas les gens d'être malades, elle n'empêche pas le virus de circuler ni sa propagation.
...ons sur le système hospitalier. Nous n'avons pas le choix, nous devons renforcer en urgence les outils de gestion que nous nous étions donnés par les lois précédentes. La stratégie du Gouvernement repose principalement sur la vaccination la plus large possible de la population, avec un double objectif : protéger les personnes vaccinées des formes graves de la maladie et réduire la propagation du virus. Toutes les études épidémiologiques, fondées notamment sur la comparaison entre populations vaccinées et populations non vaccinées, confirment la pertinence de cette stratégie. Il nous est ainsi proposé, pour l'essentiel, de transformer le passe sanitaire en passe vaccinal à partir du 15 janvier 2022. Il faudra donc justifier d'un parcours vaccinal complet pour accéder aux activités jusque-là sou...