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...e en en région Île-de-France dans des zones très peu denses. La région Île-de-France, avec IDF Mobilités, a mis en place du covoiturage, précisément parce que, dans certaines zones du territoire, ni les transports en commun ni le transport à la demande ne permettent de répondre aux attentes de mobilité de nos concitoyens. Dans ces zones très diffuses, le covoiturage permet à chacun de partager sa voiture, de faire des économies, de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Même en Île-de-France, donc, le covoiturage est essentiel. Je suis, moi aussi, surprise des demandes de suppression de l'article 15. On a bien vu que le mouvement des gilets jaunes a prospéré pendant plusieurs mois sur la problématique du coût du gazole et des carburants. Si nous pouvons permettre à cert...
En vous écoutant, j'ai eu l'impression d'entendre le ministre François de Rugy répondant aux gilets jaunes qui se plaignaient de ne plus avoir les moyens de mettre de l'essence dans leur voiture : « Vous n'avez qu'à changer de voiture ! » C'est un dialogue de sourds ! Nous devons prêter attention aux Français qui n'ont pas les moyens de changer leur véhicule diesel polluant. Cela évoluera peut-être dans les années à venir, mais il y en a encore pour lesquels c'est impossible.
...stre répondre que ce point serait examiné à l'article 26. Notre vision donne la priorité à un financement public suffisant de solutions telles que les transports en commun. Or cet article privilégie le covoiturage – et c'est tant mieux – mais, en même temps, on est en train de fermer toutes les petites lignes ferrées ! Comment peut-on expliquer aux gens que c'est la raison pour laquelle il faut covoiturer ?
Le covoiturage, c'est bien, il peut prendre une certaine importance, mais arrêtons de fermer nos petites lignes qui permettraient de mettre une centaine de personnes dans le même train au lieu de deux dans la même voiture.
...nse. Les voies protégées sont déjà pleines de véhicules, et vous allez en rajouter. Cela n'apportera rien de mieux : rapidement encombrées par un nombre impressionnant de véhicules, elles ne permettront plus de rouler plus vite. Arrêtez de dire que nous sommes contre le covoiturage ! Lorsque c'est la seule solution, nous sommes évidemment pour pouvoir mettre quatre ou cinq personnes dans la même voiture. Mais arrêtez de dire que nous sommes contre le covoiturage alors que vous fermez toutes nos petites lignes de trains !
...bien que cela va faire monter très vite la pression sur les autorités organisatrices de mobilité, qui n'auront pas d'autre choix que de servir tous ceux qui viendront s'inscrire dans le covoiturage. Ceux-là savent aussi qu'il y a des pratiques de tarification sociale et qu'à un moment donné, l'argent public doit être utilisé pour ceux qui en ont besoin, pas pour indemniser ceux qui ont une grosse voiture d'un certain prix qu'ils partagent ! Je ne peux pas accepter une telle logique. Si vous régulez en favorisant le covoiturage uniquement pour les gens qui en ont le plus besoin – ceux dont les gilets jaunes défendent l'augmentation du pouvoir d'achat – , ou pour les zones rurales parce qu'il n'y a pas d'autre réponse possible – avec le bémol de la tarification sociale – , je peux comprendre. Mais...
Nous avons déjà eu ce débat en commission. L'argument de Mme la rapporteure sur le risque, pourrait-on dire, juridique que ce dispositif ferait courir ne me semble pas recevable. Les auto-écoles ne sont pas un service de transport régulier collectif : comme les véhicules concernés sont des voitures et des moyens de transport individuel, il s'agit de covoiturage. Cette pratique existe déjà à Lyon, comme je l'ai indiqué, mais aussi dans d'autres territoires. Rien ne s'oppose donc, juridiquement ou techniquement, à ce que des auto-écoles transportent des personnes par covoiturage. J'ajouterai qu'il s'agit de favoriser ce dispositif, non de le rendre contraignant et obligatoire : ne l'adopte...
Il s'agit d'un amendement de notre collègue Marine Brenier qui vise à s'assurer que les places de stationnement réservées au covoiturage soient bien occupées par les voitures de personnes pratiquant le covoiturage, et ne constituent pas, pour d'autres conducteurs, une facilité de stationnement.
...t la possibilité d'emprunter des voies réservées – destinées à inciter l'usage de véhicules à très faibles émissions. Le résultat est qu'aujourd'hui, près d'un véhicule sur deux vendu en Norvège est électrique. Nous devons donner à ce type de véhicules la chance de se développer, d'autant qu'ils ne sont pas si chers que cela. Nous venons de le vérifier à l'instant en trouvant des propositions de voitures d'occasion à 6 500 euros ; le montant maximal de l'aide à l'achat étant de 5 000 euros, cela signifie que le coût final pour l'acheteur peut n'être que de 1 500 euros. J'ai bien conscience que tous les Français n'ont pas les moyens de dépenser une telle somme, mais ceux qui n'ont pas l'argent nécessaire n'ont pas plus la possibilité d'acheter d'autres types de véhicules ! La question n'est donc ...
Notre rapporteure a cité à plusieurs reprises l'exemple de la Norvège. C'est bien ! J'approuve l'idée de prendre ce pays pour modèle. En effet, me demandant pour quelle raison les Norvégiens avaient tant d'avance, je me suis renseigné sur leurs revenus – car pour acheter une voiture, il faut de l'argent. Et je me suis aperçu que le salaire moyen dans ce pays était d'un peu plus de 6 000 euros, contre un peu plus de 2 000 en France : peut-être ceci explique-t-il cela ! Dès lors que vous vous référez à la Norvège, je vous invite à prendre également pour référence le niveau de salaire norvégien.
Cet amendement de mon collègue Olivier Falorni a pour objet d'accorder à l'autopartage les mêmes avantages qu'aux covoitureurs. La labellisation des véhicules, assortie d'une vignette, permettrait de collecter les numéros d'immatriculation à des fins de contrôle.
... trop cher ! On ne vend pas que des Tesla en France ! Arrêtez d'agiter ce chiffon rouge ! En agissant ainsi, vous détournez les Français des véhicules à très faibles émissions. En plus, les maires agiront selon leur bon vouloir. Encore une fois, laissons aux collectivités la liberté de décider, qu'il s'agisse de ces véhicules ou du covoiturage. Les Français qui n'ont pas les moyens d'acheter une voiture – qu'elle soit ou non à très faibles émissions – pourront tout de même emprunter ces voies via le covoiturage. Quoi qu'il en soit, vous ne pouvez pas continuer à affirmer un truc qui était peut-être vrai il y a deux ans mais qui ne l'est plus aujourd'hui.
...de 1 500 euros, qu'il soit ou non à faibles émissions ! Franchement, je ne comprends pas votre raisonnement ! Je ne m'exprime pas contre vous, mais vous ne vous rendez pas du tout compte du mal que vous faites au développement de ce genre de véhicules en faisant croire de telles choses. J'ai été obligé de faire la démonstration, preuves à l'appui, à certains voisins – qui, depuis, ont changé de voiture – que ce type de véhicule ne coûte pas plus cher, qu'il coûte même moins cher à l'usage car le coût d'entretien, à l'année, d'un véhicule ancien et polluant est plus élevé que le prix d'un véhicule électrique acheté d'occasion 1 500 euros avec la prime. S'il vous plaît, un peu d'objectivité !
Cette voiture française coûte près de 30 000 euros, et ce ne sont pas toutes les familles qui peuvent s'offrir un véhicule hybride de 30 000 euros. On peut toujours essayer de faire de la publicité en invitant à acheter des véhicules non-polluants-qui-ne-coûtent-pas-cher mais nos concitoyens sont confrontés à une autre réalité. Vous ne pouvez donc pas tout miser là-dessus.
...à 80 kilomètres-heure, au prétexte qu'il fallait lutter contre la violence et la mortalité routières. Nous sommes tous ici soucieux de faire en sorte que l'accidentologie se réduise mais, il existe pour ce faire des tas de possibilités, qui n'ont malheureusement pas été explorées. Alors que le projet de loi que nous examinons entend prendre en compte le développement du véhicule autonome et des voitures connectées, vous ne vous êtes pas penchés sur les avantages de l'assistance au freinage, alors qu'on sait aujourd'hui que ce dispositif est plus efficace qu'une limitation de la vitesse, parce que la machine fonctionne mieux que l'homme et que les quelques mètres qu'elle nous permet de gagner peuvent souvent se traduire par une vie sauvée. La technologie nous permet donc aujourd'hui d'améliorer ...
... de la dernière chance, ou demain, devant le Conseil d'État, grâce au recours juridique que nous avons déposé, à l'initiative de Pierre Morel-à-l'Huissier. Je le répète, chers collègues, ce combat est loin d'être terminé, tant il revêt d'enjeux symboliques et concrets pour notre mobilité dans des territoires où, même si elle est amenée à se partager davantage, à se décarboner progressivement, la voiture reste l'outil numéro un de la mobilité. Je serai donc direct : arrêtez d'emmerder les Français !