Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, c'est un Parlement une nouvelle fois abaissé qui se réunit aujourd'hui, mis à la disposition du Gouvernement, à sa convenance, dans une séance de questions exceptionnelle, alors que votre discours de politique générale n'aura lieu que la semaine prochaine. Par conséquent, nous ne savons pas qui, dans cette assemblé...

Il est vrai que la cour n'a pas besoin de vous entendre pour vous applaudir, dès lors que le monarque vous a choisi !

Nous savons que parmi vos intentions figure celle de remettre à l'ordre du jour la réforme des retraites que 70 % des Français rejettent et contre laquelle nous avons mené une rude bataille parlementaire, soldée par un lamentable recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution. Soyez assuré, monsieur le Premier ministre, que vos intentions ...

Nous avons eu l'occasion de démontrer mille fois que, derrière les bonnes intentions affichées, se cachait un projet qui ne visait qu'à contraindre les Français à travailler toujours plus longtemps pour atteindre le même niveau de pension. En cela, il est contraire aux engagements présidentiels. Il prépare une rupture certaine avec le modèle so...

… mais il est à travailler moins pour travailler mieux et travailler tous, afin d'atteindre le plein-emploi. À mesure que la productivité a augmenté, ce combat est devenu le fil rouge du mouvement ouvrier dans l'histoire, et nous n'y renoncerons jamais. Monsieur le Premier ministre, alors que les syndicats vous disent non et que l'opposition p...

 « Personne n'était prêt », nous dit le chef de l'État. Peut-être… Mais on ne peut pas se contenter d'une telle réponse, monsieur le Premier ministre. Pourquoi ne l'étions-nous pas ? Comment l'être la prochaine fois ? L'hôpital a été géré comme une entreprise. Par la voix de sa Commission, l'Union européenne a exigé des dizaines de fois que les...

 « Le 49. 3, ça n'a jamais été une arme destinée à museler l'opposition. C'est une arme destinée à museler la majorité. C'est quand le Gouvernement n'a pas de majorité à l'Assemblée, quand il n'est pas sûr de faire adopter un texte par l'Assemblée, qu'il utilise le 49. 3. »

Ces mots, monsieur le Premier ministre, ne sont pas les miens : ce sont les vôtres, prononcés en 2016 !

Vous parlez d'une « arme ». Or aujourd'hui, ce LBD parlementaire – lanceur de balles de défense – d'une Ve République à bout de souffle, c'est vous qui le dégainez !

Vous êtes seul contre tous : contre la représentation nationale, contre la majorité de Français opposée à votre texte, contre les grévistes et les manifestants, contre les engagements pris devant les Français par le candidat devenu Président. Et vous voudriez nous faire porter le chapeau !

Peut-être auriez-vous pu, entre deux allers-retours au Havre, jeter un oeil à nos discussions : le débat de fond, c'est nous qui l'avons permis !

Vous prétendez que nous aurions débattu pendant des heures pour savoir s'il fallait par exemple remplacer les mots « tous les ans » par « chaque année ». Vous mentez et vous le savez !

Car si nous avons en effet déposé ce type d'amendements, c'était pour disposer d'autant d'occasions de prendre la parole pour animer le débat de fond, sous la menace permanente de votre recours à l'article 49, alinéa 3. Notre bilan est plutôt bon : en quinze jours de débat, nous vous avons fait avouer que votre système n'est pas universel, que...

Reste une autre hypothèse : on assiste depuis le début de l'année à des démissions en cascade de parlementaires du groupe de La République en Marche. Ne sont-ce pas plutôt ces départs qui vous ont poussé à utiliser l'article 49, alinéa 3 de la Constitution ?

Qui peut croire que vous êtes soucieux d'universalité, vous dont le premier acte aura été de détruire, ici même, une règle commune, le code du travail, au profit d'une discussion entreprise par entreprise ?

Les Français ont compris que, dans votre bouche, l'universalité n'est qu'un alibi. Vous faites le pari que la jalousie des Français les uns à l'égard des autres sera plus vive que leur aspiration à partir en retraite à un âge décent avec un bon niveau de pension. Demain, vous ne définirez rien d'autre que la taille du verre d'eau pour faire pas...

qui d'ailleurs ne vous rendent pas service en déclarant leur flamme, à un si haut niveau de décibels, à votre réforme des retraites ! Vous êtes démasqué ! Vous voulez faire avaler au pays une réforme au service des assureurs, des banques et des fonds de pension, qui ont d'ailleurs été reçus en grande pompe à l'Élysée par M. Macron et le haut-co...

Dans sa déclaration d'intérêts, M. Delevoye mentionne jusqu'à la plus insignifiante de ses fonctions bénévoles, mais oublie de déclarer ses liens avec le monde de l'assurance !

Fort heureusement, le monde de l'assurance, lui, n'a pas oublié de déclarer ses liens avec la réforme des retraites que vous préparez !

Avec cette réforme qui s'inscrit dans le sillage de la loi PACTE – relative à la croissance et la transformation des entreprises – et de ses incitations fiscales, vous ouvrez les vannes de la capitalisation : 300 milliards d'euros dans les caisses de la sécurité sociale gérées par les travailleurs, c'est insupportable pour la finance que vous s...