Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier

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Face au chômage de masse, il ne peut être question de travailler plus. Il est au contraire urgent de travailler moins, pour travailler mieux et travailler tous. Prouvez-nous le contraire, monsieur le Premier ministre !

Monsieur le Premier ministre, nous croyons que le temps est venu de trouver une issue positive à la situation. Le temps est venu pour le pays de sortir de l'impasse dans laquelle vous l'avez conduit, en choisissant la stratégie du pourrissement, alors que montait une colère nécessaire contre la vie chère. Certes, il faut l'ordre public. Mais n...

J'appelle votre attention sur le fait qu'avec ou sans gilet jaune, avec ou sans participation à des manifestations, l'immense majorité des Français est en accord avec les problèmes soulevés et les revendications défendues par celles et ceux qui se mobilisent.

Ce samedi a été une nouvelle journée de puissante mobilisation à travers le pays. Vous savez pertinemment que dans de nombreuses villes, les gilets jaunes ont accompagné pacifiquement d'enthousiasmantes marches pour le climat, lancées notamment par la jeunesse. Qu'il s'agisse de l'urgence sociale ou de l'urgence climatique, les Français ne dema...

Plutôt que de vous arc-bouter sur le maintien à tout prix d'un modèle dont tout indique qu'il est en perdition, plutôt que d'entretenir un climat de guerre civile suffocant par une réponse exclusivement sécuritaire, pourquoi ne pas saisir cette formidable occasion ? Vendredi, alors que la jeunesse marchait pour le climat, votre majorité repous...

touche à sa fin, le Président de la République a de nouveau écarté l'idée d'une refonte de notre fiscalité comme celle de l'instauration du référendum d'initiative citoyenne. Le Gouvernement évoque une journée de travail supplémentaire pour financer la dépendance et un retardement de l'âge du départ à la retraite. Est-ce bien sérieux ? Revenons...

Monsieur le Premier ministre, en 2015, le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, Emmanuel Macron, réaffirmait ici même ses engagements concernant la pérennité de l'aciérie de Saint-Saulve. Devenu Président de la République et interrogé sur le même sujet, il promettait : « Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles ! » Hier, je m...

Monsieur le Premier Ministre, il y a dix jours, le Président de la République invitait 6 millions de chômeurs à traverser la rue pour trouver un emploi.

Vous-même avez abondé en ce sens en déclarant : « [... ] il n'y a pas un secteur de l'activité économique [... ] où on ne dit pas : "on veut recruter et on n'y arrive pas" ». À vous entendre, on comprend que les chômeurs seraient les premiers responsables de leur situation.

C'est peut-être habile pour vous exonérer de vos responsabilités, mais c'est absolument faux, et vous le savez. En 2017, seuls 7,5 % des établissements ayant essayé de recruter n'y sont pas parvenus. On estime à 300 000 le nombre d'offres d'emploi non pourvues, et il en faut souvent plusieurs à un chômeur pour travailler toute l'année. Cela sig...

Monsieur le Premier ministre, dimanche soir, le Président de la République a estimé que la mise en place d'une deuxième journée de solidarité était une « piste intéressante » à examiner pour financer notre protection sociale, et en particulier la dépendance.

Tout en promettant qu'il n'y aurait aucune hausse d'impôt, le Président projette donc que chaque Français travaille gratuitement une journée de plus pour rééquilibrer les finances sociales. Pour les salariés au SMIC, c'est une perte qu'on peut estimer à 80 euros par an.

Voilà qui vient doucher les espoirs de celles et ceux qui estimaient que malgré sa dureté pour les retraités, la bascule des cotisations sociales salariales vers la CSG leur rapporterait le fumeux « treizième mois » qui émergea un temps des éléments de langage du Gouvernement. Résumons : il faudrait augmenter la CSG pour les retraités afin d'a...

Mais il y a bien plus scandaleux, du fait de l'hyper-financiarisation de l'économie : les vingt-six journées de solidarité forcée avec les actionnaires ! Car c'est en moyenne le nombre de jours qu'un salarié travaille chaque année pour les rémunérer, contre seulement dix dans les années 1980. Le Président a également déclaré vouloir remettre l...

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. « Je ne veux plus, d'ici à la fin de l'année, avoir des femmes et des hommes dans les rues ». Ce sont les mots du Président de la République.

À défaut d'avoir mis ces femmes et ces hommes à l'abri, certains semblent mettre la réalité sous le tapis.

Dans la nuit de dimanche à lundi, une femme sans domicile est morte, dans le riche 9ème arrondissement de Paris. Il ne s'agit pas d'un fait divers : selon le collectif Les Morts de la rue, la moitié des 459 personnes sans domicile fixe décédées l'an dernier ont connu le même sort que cette femme, quittant ce monde sur le trottoir ou dans un abr...

que, en dehors des cinquante personnes sans domicile fixe qui dormiraient chaque jour dans la rue malgré eux – chiffre absurde ! – , pour « l'immense majorité » des autres, ce serait « leur choix » ? Selon la Fédération des acteurs de la solidarité, 48 % des personnes ayant sollicité le 115 au cours de l'hiver dernier n'ont jamais été hébergée...

Monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, nous avons besoin de quelques précisions. Le 21 novembre, les députés européens membres de la commission de la pêche ont adopté un amendement permettant l'extension de la pêche électrique en Europe. Cette technique brutale avait été interdite en Europe dès 1998 en même temps que la p...

Monsieur le président, ma question s'adresse à Bruno Le Maire, ministre de l'économie et des finances. L'impôt est le prix à payer pour une société civilisée. Par la révélation du scandale des « Paradise papers », le consortium international des journalistes d'investigation nous rappelle qu'à la société civilisée, les puissants préfèrent la sa...