Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Nous avons échangé de très nombreux arguments. Chacun peut avoir son opinion au sujet du vaccin. Je répète que je suis vacciné, à l'image de nombreux membres de mon groupe, et que j'invite mes proches à se faire vacciner. Mais nous avons à faire société avec des gens qui s'interrogent, se posent des questions, et qui, à ce stade, font parfois l...

Je reprendrai peu ou prou les interrogations déjà exprimées par Éric Coquerel. Monsieur le ministre, vous semblez assumer le fait que les personnes vaccinées pourront se passer des protections qui ont jusqu'alors démontré leur efficacité. Or nombre d'entre elles, nous le savons, sont susceptibles d'être infectées par le virus, y compris sous de...

Monsieur le ministre, nous voudrions savoir de quoi nous parlons au juste. Une communication tapageuse de la part de nombreux membres du Gouvernement, relayée par les médias, a laissé croire que l'un des problèmes actuels viendrait des personnels soignants insuffisamment vaccinés. Quels sont les véritables chiffres ? Combien de soignants ne son...

J'en profite pour remercier le ministre pour les chiffres qu'il nous a donnés. Il me semble qu'ils confirment ce que je soulignais. La couverture vaccinale des personnels soignants est nettement supérieure à la moyenne nationale.

Les chiffres réactualisés seront encore plus satisfaisants – ceux dont nous disposons ont tout de même quinze jours de retard. Un mouvement général vers la vaccination est en cours – vous vous en félicitez, et pourquoi pas. Mais alors, pourquoi ne pas laisser ce mouvement naturel se produire sans ajouter de lourdes sanctions ? Ce n'est pas un s...

Vous savez, un jour vous serez minoritaires vous aussi et vous verrez que l'arrogance qui se manifeste parfois est difficilement supportable, surtout à cinq heures moins dix du matin. Je vous laisserai vivre prochainement cette expérience, qui viendra assez vite. Je sais, monsieur le ministre, que, d'une manière générale, le Gouvernement n'est...

…a dénoncé ce que je vais nommer le « séparatisme vaccinal » – oui, je dis séparatisme. Il existe de fortes inégalités. Des études montrent que dans les Hauts-de-Seine, il y a des communes où 66 % des gens sont vaccinés et d'autres, en Seine-Saint-Denis, où seulement 16 % des gens le sont.

Nous avons besoin de comprendre les raisons. Plusieurs théories sont possibles. Peut-être y a-t-il là un foyer idéologique de résistance au vaccin ? C'est une hypothèse. Mais peut-être aussi, comme le pense le directeur du SAMU de la Seine-Saint-Denis, que c'est à cause d'un niveau socio-économique qui rend beaucoup plus difficile la vaccinatio...

Nous avons besoin d'avoir ces chiffres, monsieur le ministre, pour pratiquer l'« aller-vers » que vous approuvez d'ailleurs. Vous dites que des dispositions ont été prises. Je peux témoigner, comme député de Seine-Saint-Denis, habitant la ville de Bagnolet, qu'au mois de janvier le préfet de Seine-Saint-Denis devait ouvrir un centre de vaccinat...

Je m'inscrirai dans la continuité de M. Chiche. Qu'on soit pour ou contre, les décisions dont nous débattons aujourd'hui sont d'une grande importance, et auront des conséquences majeures sur la vie de nos concitoyens. Nous prenons notre rôle de parlementaires au sérieux, et il n'est pas acceptable de voter des décisions qui seront en vigueur ju...

La discussion qui vient d'avoir lieu en témoigne – malgré nos désaccords, je vous invite à y réfléchir. Collègues de la majorité, avez-vous apprécié de découvrir, à l'occasion d'une intervention du Président de la République, que des décisions graves avaient été prises, alors que rien n'avait été discuté à l'Assemblée ?

Les décisions n'ont pas été prises par le Parlement : le Président de la République s'est exprimé et a fait une série d'annonces. Voilà la réalité. Si vous voulez défendre votre honneur de parlementaires …

Je peux parler, ou vous allez me couper systématiquement la parole ? Si vous prenez votre rôle de parlementaires au sérieux, si vous voulez garder le contrôle sur les décisions, il faut rediscuter du dispositif en septembre. N'abdiquez pas, restez parlementaires, votez nos amendements !