Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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C'est la réalité ! Monsieur le ministre, par-delà les mots et les discours, je vous demande quels moyens concrets vous comptez déployer pour améliorer les conditions de travail des sapeurs-pompiers et garantir enfin leur sécurité ?

Monsieur le secrétaire d'État, il me reste suffisamment de temps de parole pour vous poser à nouveau la question des moyens que vous comptez débloquer, à laquelle vous n'avez pas répondu. Fort heureusement, les sapeurs-pompiers, face à l'urgence, ne réagissent pas comme le Gouvernement, qui se contente de dire « On verra, on prendra le temps, ...

Monsieur le ministre de l'intérieur, je souhaite vous interroger sur la procédure constitutionnelle qui va durer neuf mois et permettre l'organisation d'un référendum sur la vente d'Aéroports de Paris. La barre démocratique est haute : il faut rassembler 4,7 millions de signatures. Pour les recueillir, vos services ont eu largement le temps de ...

Malgré cela, dès le premier jour, 126 157 citoyens se sont inscrits, preuve d'un réel intérêt populaire. Il est désormais du devoir du Gouvernement de permettre de passer d'un droit formel à un droit réel.

Chaque citoyen doit prendre sa décision en conscience, c'est-à-dire en pleine connaissance de la procédure. Aussi, ceux qui n'ont pas accès à internet doivent pouvoir se rendre dans leur mairie pour signer la pétition. Une campagne d'information doit être déployée. Vous avez su le faire à l'occasion du grand débat, dont la facture s'élève à 12...

Lundi, monsieur le ministre de l'économie et des finances, le Premier ministre a tiré sa conclusion personnelle du grand débat : il affirme avoir constaté une « tolérance fiscale zéro ». Je crois que c'est surtout une « tolérance bancaire zéro » qui se manifeste dans le pays. Je dénonce ce sournois impôt privé qui, lui, va directement de la poc...

Pour un client moyen, les frais d'incidents bancaires s'élèvent en moyenne à 34 euros par an. Pour les Français les plus en difficulté, l'addition s'élève à 300 euros par an. Pour ceux-là cet impôt privé est bien souvent plus lourd que l'impôt public.

J'ai ici les relevés de plusieurs clients de banques dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté. Un chèque au médecin rejeté ? Vingt-quatre euros de pénalités. Retirer de l'argent le 4 du mois alors que les indemnités chômage n'arrivent que le 5 ? Huit euros par opération et 12,50 euros pour un simple courrier de notification.

ENGIE prélève le 5 alors que nos salaires ne sont pas encore arrivés sur notre compte ? Vingt euros pour rejet de prélèvement et 12,50 euros pour le courrier de notification. En janvier, monsieur le ministre, vous avez prétendu avoir obtenu des banques l'engagement de plafonner certains frais : fake news. Lorsqu'une catégorie de frais se retro...

Monsieur le Premier ministre, depuis bientôt trois mois notre pays connaît un grand moment de mobilisation sociale. Vous avez fait le choix de ne pas répondre à l'essentiel des revendications.

Vous avez préféré organiser un « grand débat national » dont la finalité et la méthode sont très contestables puisque seul le Président décidera de ce qu'il faudra en retenir. Certaines de ces réunions se transforment en meetings pro République en marche, aux frais du contribuable.

La ministre Buzyn nous l'a démontré le 3 février à Trappes en appelant, à cette occasion, à voter pour la liste gouvernementale.

Parmi les autres aspects les plus regrettables de ce prétendu débat, je tiens à souligner la surmédiatisation de la parole présidentielle. Depuis le 15 janvier, le Président de la République s'est exprimé au cours de six réunions pour un temps de parole équivalent à trente-quatre heures.

… c'est essentiellement le Président qui la prend et, devrais-je dire, qui la confisque. Par un effet de système, les chaînes d'information en continu ont fait le choix de diffuser ce flot de paroles et le Président apparaît donc sur tous les écrans jusqu'à saturation. Même si les audiences s'effondrent, nous avons écrit au Conseil supérieur d...

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre qui, hier matin encore, était ministre de l'intérieur. Nous ne réclamons aucune faveur.

Nous voulons la justice. Hier, le mouvement La France insoumise a été traité comme s'il était une association de malfaiteurs. Contre nous, une centaine de fonctionnaires de police a été mobilisée, pour mener une quinzaine de perquisitions.

Dix heures de perquisition : pourquoi ? Des données personnelles, des photos de vacances et des agendas saisis : pourquoi ? Au nom de quelle urgence ? Qui a décidé qu'un dispositif si disproportionné soit déployé ?

… moins encore dans le cadre d'une simple enquête préliminaire, qui – je tiens à le rappeler – n'est pas diligentée par un juge d'instruction indépendant, mais par un procureur placé sous l'autorité du ministre de la justice. Pourquoi ? Nos comptes de campagne ? Depuis le 8 juin 2018, nous en avons demandé un réexamen exhaustif – sans réponse....

Après des heures de perquisition dans nos locaux, aucun procès-verbal n'a été présenté à la signature de nos responsables.