Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Monsieur le ministre, donnez au moins un avis de sagesse sur ces amendements ! Ils sont bons. Le dispositif que vous décrivez existe en effet, mais pour ceux qui connaissent la réalité de l'éducation nationale, l'attestation correspond à une formation légère et ne sert pas à grand-chose. L'amendement de Mme Rossi vise à délivrer un diplôme corr...

Je serai bref. Cette intervention est symbolique, car le débat est d'importance. Comme vous l'avez indiqué, madame la rapporteure, à l'heure de la marchandisation des corps, devant la facilité avec laquelle la pornographie s'introduit dans la vie des jeunes et la banalisation des violences sexuelles, il est plus que jamais nécessaire d'aborder...

Cet amendement tend à intégrer aux enseignements scolaires l'éducation à la nutrition et à l'alimentation. Nous sommes d'accord sur l'importance de l'enjeu – il n'est que de rappeler l'aggravation des problèmes de surpoids. L'éducation à l'alimentation est indispensable ; souvent, nos enfants pensent que les poissons sont carrés et couverts de...

Ne riez pas : sans efforts de la part des parents, le rapport à l'alimentation peut devenir problématique, et c'est la santé des enfants qui est en jeu. Profitons donc des années d'éducation pour dispenser cet enseignement de base.

Ma collègue et amie Sabine Rubin a bien exprimé les choses. Je les résume en deux mots. Monsieur le ministre, vous nommez votre projet l'école de la confiance – une drôle d'expression. Mais je vous prends au mot : d'où vient la méfiance aujourd'hui ? Le doute qui s'est installé chez nombre de nos concitoyens à propos de l'école publique, ce bi...

Pensez-vous sincèrement que vous rétablirez ainsi la confiance ? Oui, vous précarisez le métier d'enseignant. Nous sommes ouverts à ce que des étudiants apportent leur aide dans des établissements scolaires et nous ne vous avons d'ailleurs pas attendu sur ce point, mais nous avons compris que, face à l'absence de moyens, vous comptez généralis...

Elle voit fleurir régulièrement des classements entre établissements dans nombre de magazines qui en font leurs choux gras. L'école publique n'est alors plus qu'un magma, une peau de léopard d'établissements dont certains connaissent des réussites, d'autres des échecs. Apporterez-vous une réponse à cela ? Non : vous répondez par le mot « expér...

Il vise à aider M. le ministre, qui demandait tout à l'heure de l'aide. Supprimons l'article ! Monsieur le ministre, vous vous embourbez – si vous me permettez l'expression. Vous voulez rétablir la confiance et, dès l'article 1er, vous suscitez la défiance. Franchement, nous n'y comprenons plus rien ! Vous-même, vous affirmez que les dispositi...

N'est-ce pas le plus beau des engagements ? Quelle appréciation en ferez-vous ? Vous fabriquez un monstre, monsieur le ministre, sans savoir ce qui en résultera ! Heureusement que ces enseignants sont là pour se mobiliser, alors même que l'autorité attend bien souvent d'eux une attitude de résignation et de béni-oui-oui – « Surtout, ne vous mo...

Vous créez la défiance. L'argumentation que vous déployez, les uns et les autres, ne fait qu'accréditer mes propos. Qu'est-ce que la confiance ? Qu'est-ce que l'exemplarité ? Sous l'angle normatif et législatif, rien ! Enfin – c'est ici l'enseignant en lycée professionnel, fort de vingt-deux ans d'expérience, qui parle – , votre texte nous aid...

De nombreux arguments ont déjà été développés ; je n'y reviendrai pas. Il me revient d'expliquer pourquoi le groupe de La France insoumise votera pour la motion de renvoi en commission, tout en prenant clairement ses distances avec l'argument développé par notre collègue Minot : le prétendu caractère « liberticide » de la scolarisation des enfa...

Je ne partage pas cet argument, parfaitement contraire au formidable levier d'émancipation qu'a été l'école républicaine : son caractère obligatoire, gratuit et laïque a fait sa force et créé la confiance des milieux populaires et des campagnes. C'est à ces principes qu'il faut revenir.

Oui, dès 3 ans. Toutefois, monsieur le ministre, derrière l'effet d'annonce, je reproche à votre texte de ne pas aller plus loin, en 2019, vers la gratuité, notamment en rendant gratuite la cantine, dont le coût grève de nombreux budgets, sujet que le texte n'aborde même pas !

Vous jugez le coût de la mesure impossible, alors qu'il avoisine celui de la suppression de l'ISF ! Si vous aviez maintenu cet impôt, on pourrait la prendre ! Tout est question de volonté politique !

Il y a toutefois un ver dans le fruit de la scolarisation des enfants dès l'âge de 3 ans : il n'est pas certain que les écoles publiques auront la capacité d'accueillir l'ensemble des nouveaux arrivants, ce qui entraînera un effet d'aubaine pour les établissements privés, d'autant qu'ils bénéficieront d'au moins 150 millions d'euros d'argent pu...