Publié le 26 septembre 2018 par : M. Masson.
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Le secteur des jeux est un secteur particulier car il recouvre une dimension morale et des risques d'addiction. L'État actionnaire joue un rôle de garant du respect d'indispensables règles.
À ces considérations éthiques s'ajoute les questionnements sur l'intérêt financier de l'opération, sinon à très court terme. Les jeux de loterie et à gratter étant un monopole et un placement sans risque pour les investisseurs, la privatisation n'a aucune sorte de justification économique. La vente de la Française des Jeux ne rapportera qu'entre 1 et 2 milliards d'euros au mieux, tandis que l'État se privera de plus de 130 millions d'euros de dividendes par an. Si l'on ajoute ces dividendes à ceux engendrés par ADP.
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