Publié le 22 novembre 2018 par : Mme Valentin, M. Abad, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Bony, M. Brun, Mme Corneloup, M. Le Fur, Mme Dalloz, Mme Louwagie, M. Straumann, M. Sermier.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Les programmes d'éducation thérapeutique ont pour objectif de faire acquérir des compétences permettant aux personnes atteintes de maladie chronique de modifier leurs habitudes de vie, d'être plus autonome par rapport à leur maladie et d'améliorer leur qualité de vie.
Leur efficience, que ce soit en termes de baisse de ré-hospitalisation, de complications de la maladie ou encore d'amélioration de l'adhésion des patients à leur traitement, a été démontrée depuis des années par de nombreuses études médicales, au niveau international comme national.
Le financement de cette mesure engendrerait des économies substantielles pour les pouvoirs publics.
En effet, ces programmes entrainent une baisse significative des ré-hospitalisations des patients et engendrent de facto une diminution conséquente des couts directs et indirects (arrêts de travail et indemnités journalières) pour l'Assurance Maladie.
Les établissements de Soins de suite et de réadaptation (SSR), représentent un lieu particulièrement privilégié à la délivrance de ce type de programme, au regard des durées moyennes de séjours des patients d'environ 30 jours, qui sont organisés autour d'une prise en charge globale via la présence d'une équipe pluridisciplinaire.
Il s'agit ainsi de permettre aux établissements de santé de disposer des moyens nécessaires pour diffuser la politique de prévention, primordiale pour éviter aux patients la survenance d'épisodes aigus de la maladie, une rupture de leurs parcours et de nouvelles hospitalisations couteuses, réalisées en urgence.
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