Publié le 4 décembre 2018 par : M. Ruffin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Le travail des salariés des centres d'appels est reconnu comme pénible pour différentes raisons et s'illustre par un important turnover des effectics (autour de 20%). Cette pénibilité présente de nombreux risques pour les salariés : risque auditif à cause du bruit ambient et de l'utilisation permanente d'un casque audio, risque de troubles musculo-squelettiques à cause de la poste assise contrainte, risques psychologiques à cause de la forte pression et de la surveillance des supérieurs hiérarchiques, des conflits avec les clients et les prospects et de la dissonance cognitive induite par l'obligation de « sourire au téléphone ».
Afin d'améliorer ces conditions de travail, nous proposons que les conditions de surveillance des communications des salariés ne soient pas disproportionnées comme c'est le cas actuellement dans les centres d'appel et conduisent à un harcèlement moral des salariés. Ces pratiques devront être validées par l'inspection du travail.
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