Publié le 11 mai 2019 par : Mme De Temmerman, M. Gouttefarde, Mme Louis, M. Sorre, Mme Bureau-Bonnard, M. Cazenove, M. Claireaux, M. Buchou, M. Kerlogot, Mme Brulebois, Mme Trisse, Mme Valetta Ardisson, M. Haury, Mme Lenne, M. Cédric Roussel.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La situation des riverains d’aéroports, d’aérodromes et d’hélistations qui subissent chaque jour les nuisances des aéronefs se dégrade. Malgré les avances techniques et technologiques qui ont permis de réduire les décibels produits, le bruit émis par un avion reste bien supérieur à la moyenne recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé, qui est de 45 dB le jour et de 40 dB la nuit. De plus, ce mode de transport est de plus en plus utilisé, que ce soit pour les loisirs ou pour les déplacements réguliers dans le cadre professionnel.
Ces déplacements quotidiens ont un impact important sur la santé des riverains, avec des aéroports aujourd’hui présents pour la plupart en agglomération. Dans nos villes, cette pollution sonore augmente, et gâche la vie de nombreux citoyens. Mais le bruit excessif n’est pas qu’une nuisance, il constitue un risque pour la santé, puisqu’il est l’une des causes de maladies cardiovasculaires, par exemple. Un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé publié en octobre 2018 revient d’ailleurs sur les conséquences néfastes du bruit sur la santé et sur le bien-être de l’être humain.
Cet amendement vise donc à améliorer la vie des riverains des aéroports en incitant ceux-ci à étudier les effets et solutions envisageables pour améliorer la cohabitation entre le mode de transport aérien et les riverains qui n’ont pas d’autres choix que de subir la pollution de leurs voisins.
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