Bioéthique — Texte n° 2243

Amendement N° 1463 (Rejeté)

(9 amendements identiques : 57 144 380 711 734 923 1071 1642 1985 )

Publié le 24 septembre 2019 par : Mme Ménard.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Après l’alinéa 5, insérer l’alinéa suivant :

« Ibis. – À l’article L. 1244‑4 du code de la santé publique, le mot : « dix » est remplacé par le mot : « cinq ». »

Exposé sommaire :

La fécondation artificielle fait courir un risque de consanguinité. Un don de gamète ne doit pas permettre la naissance d’un trop grand nombre d’enfants.

En ouvrant, la fécondation artificielle à un plus grand nombre de personnes, le risque de consanguinité s’accroît. Il convient de limiter le nombre de naissances issues d’un don de spermatozoïdes à cinq, comme c’était le cas jusqu’en 2004.

Le risque de consanguinité est en effet démultiplié par le fait que de nombreux jeunes issus de dons se rencontrent dans des associations ayant pour objet cette particularité et renversent toutes les statistiques qui prédisaient le caractère infime de la probabilité de leur rencontre.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.