Publié le 21 octobre 2019 par : M. Larive, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Nous assistons aujourd’hui à une immense précarisation d’un nombre conséquent d’artistes, parfois de domaines artistiques entiers. Cette précarité est particulièrement manifeste dans les arts plastiques et visuels d’une part, et dans l’édition d’autre part. À titre d’exemple, un dessinateur ou une dessinatrice de bande dessinée sur deux perçoit un revenu inférieur au SMIC ; un-e sur trois vit sous le seuil de pauvreté. Nous défendons le principe qu’il doit être possible pour un-e artiste de vivre dignement de son art. Ce partage des richesses à destination de celles et ceux qui participent grandement au rayonnement de notre pays doit être une évidence. Le rôle démocratique et social des artistes dans nos sociétés est fondamental, la pauvreté à laquelle notre système les condamne est indigne. Il y a nécessité à protéger l’intérêt sociétal qui s’attache le plus radicalement, le plus profondément à l’acte de créer. Il s’agit ici du renouvellement des générations de créatrices et de créateurs. Pour cela, nous nous attachons à défendre quatre principes essentiels à la création : indépendance, universalité, accessibilité et solidarité. Nous considérons que l'institution du fonds proposé par cette proposition de loi aura des conséquences positives sur la création et le quotidien des artistes-auteurs. Nous souhaitons donc que le rapport porte sur les effets qu'auraient l'application de cette proposition.
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