Publié le 12 octobre 2019 par : Mme Valentin, Mme Corneloup, Mme Kuster, M. Masson, Mme Bonnivard, Mme Bazin-Malgras, Mme Anthoine, Mme Louwagie, M. Straumann, M. Brun, M. Le Fur, Mme Trastour-Isnart, M. Bouchet, M. Perrut.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Les addictions avec ou sans substance représentent un problème majeur de santé publique dont les impacts sont multiples : humain, sanitaire, social mais également économique et financier. Ces pratiques d’usage sont d’abord et essentiellement des conduites sociales, avant de devenir, chez certains des conduites addictives. Toutes les catégories de la population sont concernées mais nous ne sommes pas égaux devant les risques. Les jeunes et certains publics « fragilisés » sont plus particulièrement impactés.
La France est d’ailleurs l’un des pays d’Europe les plus touchés.
Il a été démontré qu’intervenir précocement permet de faire d’importantes économies, notamment sur les dépenses de soin. À titre d’exemple, une étude américaine conduite par Partnerships in Prevention Science Institute a démontré que 1 dollar investi par l’État dans ce programme lui permettait d’en économiser 9,60.
Cet amendement propose donc de consolider cette mission et d’en tirer les conséquences en termes de tarification par le Directeur Général de l’ARS. Pour ce faire, il reprend, en le complétant, l’article 42 de la loi du 26 janvier 2016 dite de modernisation de notre système de santé.
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