Publié le 30 octobre 2017 par : M. Prud'homme, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Le chantier de l'EPR de Flamanville s'apparente aujourd'hui à un accident industriel, voire un fiasco. Le chantier cumule 6 ans de retard et un dérapage budgétaire qui a vu son coût tripler et atteindre la somme pharaonique de 10,5 milliards d'euros. Il ne sera opérationnel qu'en 2019, au mieux. Plusieurs anomalies ont été détectées par l'ASN, notamment la non-conformité de la cuve, ce qui l'a pourtant amené à autoriser son exploitation, probablement sous la pression d'intérêts économiques. La forge du Creusot, où a été fabriquée cette cuve, est intervenue dans la conception de composants qui se retrouvent dans tout le parc nucléaire national. EDF et Areva ont pourtant été avertis du manque de fiabilité de cette forge dès 2005, ce qui ne les a pas empêchés d'y commander cette cuve. Cela prouve que le nucléaire ne règle rien, ni les coûts, ni la sécurité, ni les déchets, ni l'indépendance d'approvisionnement. Il est temps de faire la lumière sur les coûts engendrés depuis tant d'années par l'aveuglement pro-nucléaire des pouvoirs publics pour enfin enclencher la transition énergétique avec l'objectif de 100 % d'énergies renouvelables en 2050.
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