Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Texte n° 235

Amendement N° CL96C (Rejeté)

Publié le 6 novembre 2017 par : M. Bernalicis, Mme Autain, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

I. – Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport faisant un bilan de la réalité du manque en moyens humains et financiers de chacune des autorités administratives indépendantes du programme 308, pour assurer pleinement les missions qui lui sont confiées, et le coût pour les finances publiques que ceci représente.

II. – Ce rapport est rédigé par un groupe de travail associant des représentants de l'administration : des membres de l'inspection générale des finances, de l'inspection générale de l'administration, de l'inspection générale des affaires sociales, ainsi que des représentants d'organisations syndicales représentatives.

Exposé sommaire :

Il est particulièrement inquiétant de voir que les Autorités administratives indépendantes (programme 308) sont mises à la diète !

En effet, soit les crédits augmentent de très peu (CNIL), sont stables et inférieures à l'inflation – avec donc une perte sèche - (CSA, Haute autorité pour la transparence de la vie publique, Contrôleur général des lieux de privation de liberté) voire diminuent (Défenseur des droits)...

Est-ce que par là même, le Gouvernement voudrait taire des institutions qui ont pu être critiques (Comme l'avis du 17 juillet 2017 du Défenseur des Droits Jacques Toubon qui remettait en cause la nécessité de la loi sur la sécurité intérieure poussée par le Gouvernement ) ?

Nous demandons qu'un état des lieux soit fait afin de pouvoir apprécier le manque budgétaire de ces AAI vitales pour un bon fonctionnement de notre système démocratique.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.