Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Texte n° 235

Amendement N° CL99C (Irrecevable)

Publié le 6 novembre 2017 par : M. Bernalicis, Mme Autain, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

La délégation parlementaire au renseignement a été créée par la loi n° 2007-1443 du 9 octobre 2007.

Dans sa composition, ses moyens et son fonctionnement actuel, nous estimons qu'elle n'est pas à même de mener pleinement sa mission.

Commune à l'Assemblée nationale et au Sénat, elle est toutefois seulement composée de quatre députés et de quatre sénateurs… De par ce faible nombre de membres ainsi que le fait que les présidents des commissions permanentes chargées des affaires de sécurité intérieure et de défense en sont membres de droit, l'opposition et les groupes minoritaires ne sont dans les faits pas représentés.

Ici, en prévoyant 21 députés et 21 sénateurs, nous avons pris en compte que pour 577 députés, le seuil de création d'un Groupe parlementaire prévu par les règlements respectifs des Chambres est : à l'Assemblée nationale est de 15 membres, alors qu'il est de 10 membres au Sénat pour 348 sénateurs. Sachant que l'on peut raisonnablement supposer que la majorité dispose de plus de la moitié des sièges, il ressort d'un calcul simple qu'il ne peut y avoir plus de 20 groupes d'opposition et minoritaires à l'Assemblée et 18 au Sénat. Ainsi, le chiffre de 21 députés et 21 sénateurs pour la Commission est pleinement réaliste.

Afin de pleinement pouvoir mener ses missions à bien, elle disposera désormais d'un pouvoir d'injonction pour donner des instructions générales aux services de renseignements, et pourra être plus aux prises avec la réalité du terrain en pouvant auditionner directement un agent des services de renseignement plutôt que ses seules autorités hiérarchiques.

En outre, la Commission de vérification des comptes spéciaux prévue par la loi du 28 décembre 2001 et qui ne permet pas un contrôle trans-partisan et pluraliste suffisant devra laisser place à une délégation parlementaire au renseignement plus pluraliste.

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