Publié le 11 mai 2020 par : Mme Colboc, M. Larsonneur, M. Gouffier-Cha, Mme Trisse, Mme Bureau-Bonnard, Mme Mörch, Mme Atger, Mme Cazarian, M. Sorre, M. Cédric Roussel.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
L’objectif de cet amendement est de permettre au Gouvernement de légiférer par ordonnance pour prolonger les contrats de service civique actuellement en cours. L’article 120‑1 du code du service national précise que «le service civique est un engagement volontaire d’une durée de six à douze mois donnant lieu à une indemnisation prise en charge par l’Agence du service civique, ouvert aux personnes âgées de 16 à 25 ans ou aux personnes reconnues handicapées âgées de 16 à 30 ans, en faveur de missions d’intérêt général reconnues prioritaires pour la Nation. »
La crise sanitaire du Covid-19 va avoir des conséquences économiques et sociales importantes, notamment pour les jeunes qui sont particulièrement touchés par le chômage et les emplois précaires.
A la fin du mois de mai bon nombre de jeunes engagés en mission de Service Civique vont voir leur engagement volontaire se terminer.
Les conséquences de la crise que nous traversons ont fait que pour la plupart d’entre eux, leur mission tourne au ralenti quand elle n’est pas arrêtée depuis le début du mois de mars. Le monde associatif dans son ensemble qui accueille ces jeunes subit de plein fouet la crise et ses effets sont nombreux quel que soit le secteur d’activité -culturel, sportif, social…-.
Afin de venir en aide à ces jeunes et à ces structures, cet amendement propose d’autoriser une prolongation des missions jusqu’à 12 mois, comme cela était possible à l’origine de ce dispositif « service civique ».
Maintenir les jeunes dans leur mission, c’est maintenir leur indemnité et s’assurer que ceux-ci ne se retrouvent dans une situation de précarité difficile à gérer. C’est aussi donner la possibilité aux structures qui les accueillent de préparer au mieux la fin de leur mission ou le recrutement en interne.
Cet amendement implique un investissement financier de l’État pour soutenir d’une part les associations, dont l’action sociale va être indispensable à la relance de notre pays à l’issue de la crise, et d’autre part la jeunesse qui pourra ainsi continuer à s’investir dans des missions d’intérêt général.
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