Publié le 14 juin 2020 par : Mme Rubin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Dans la note consacrée à la France en 2019, dans Regards sur l’éducation, l’OCDE note la faiblesse des salaires des directrices et directeurs d’école et chef.fe.s d’établissement : leur salaire effectif en France est inférieur à la moyenne OCDE. En élémentaire, il est de 52 700 USD en France contre 61 800 USD pour l’OCDE, soit près de 15 % inférieur. C’est l’occasion également de rappeler que le salaire statutaire des enseignants en élémentaire en France est 7 % inférieur à la moyenne OCDE en début de carrière et qu’il grimpe à 22 % de moins en milieu de carrière.
Il est donc indispensable de les augmenter, mais il n’est pas nécessaire pour cela de créer un régime spécifique de rémunération impliquant de fait un corps séparé des enseignants. Actuellement, tous les directeurs et les directrices bénéficient de 8 points de nouvelle bonification indiciaire (NBI) et de points de bonification indiciaire (BI) en fonction de la taille de l’école. Ils perçoivent également une indemnité de sujétion spéciale pour la direction (ISS) qui se compose d’une part principale commune à toutes les écoles et d’une part variable liée à la taille de l’école. Au total, les directeurs et les directrices perçoivent une rémunération mensuelle brute supplémentaire de 200 à 400 €. Dans l’exposé des motifs, une augmentation de l’indemnité de direction de 150 à 300 € brut par mois (soit 50 à 120 € net par mois selon la CGT Educ-Action 93) est proposée : c’est dérisoire au regard de leur charge de travail comme le souligne le syndicat.
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