Publié le 16 juin 2020 par : Mme Rubin, Mme Taurine, M. Ruffin, Mme Ressiguier, M. Ratenon, M. Quatennens, M. Prud'homme, Mme Panot, Mme Obono, M. Mélenchon, M. Larive, M. Lachaud, Mme Fiat, M. Corbière, M. Coquerel, M. Bernalicis, Mme Autain.
Supprimer les deux dernières phrases de l’alinéa 5.
Lors de la consultation des directrices et directeurs d’école organisée par le Ministère de l’Education Nationale en novembre 2019, les directrices et les directeurs déclarent que le fonctionnement administratif est la tâche à laquelle ils passent le plus de temps. C’est aussi l’une des deux tâches les plus pénibles avec la sécurité, et ce sont ces 2 tâches pour lesquelles ils demandent le plus de soutien alors que ce n’est pas, selon eux, le cœur de leur métier. Les directrices et directeurs d’école souhaitent en effet se concentrer sur « suivi collectif des élèves, le travail en équipe et l’élaboration des dispositifs d’aide », pour 83 % d’entre eux.
Ce n’est pas ce qui est ici proposé : la décharge de classe est suivie de l’introduction de missions nouvelles pour les directrices et les directeurs. Certaines missions sont parfois même extérieures au fonctionnement de l’école comme celles concernant la formation. Des missions de coordination de Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL), Réseau d’éducation prioritaire (REP), Réseau d’éducation prioritaire renforcé (Rep renforcé), regroupement pédagogique intercommunal (RPI) leurs sont confiées alors qu’elles relèvent d’autres personnels de l’Education Nationale (IEN, ERSEH, CPC, coordinateur REP...). Finalement, en échange d’une décharge totale de classe pour les écoles de 8 classes au moins, tous les directeurs et les directrices verront leur charge de travail s’alourdir considérablement et d’autres personnels seront privés de leurs missions.
Le projet est bien de transférer aux directeurs et aux directrices des compétences d’autres personnels, dont les postes pourraient être tout simplement supprimés.
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