Projet de loi de finances rectificative pour 2020 — Texte n° 3074

Amendement N° CF1357 (Irrecevable)

Publié le 19 juin 2020 par : Mme De Temmerman, Mme Cariou, M. Orphelin, Mme Batho, Mme Bagarry, M. Chiche, Mme Forteza, M. Julien-Laferrière, M. Taché, Mme Tuffnell, M. Villani, Mme Wonner, Mme Chapelier, Mme Yolaine de Courson, Mme Gaillot, M. Nadot.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

La crise sanitaire liée au COVID-19 touche profondément l’économie française, et l’État doit garantir un soutien financier aux entreprises en difficulté avec des aides exceptionnelles pour sauvegarder l’emploi et les compétences dans les entreprises.

La question de la transparence fiscale des bénéficiaires de ces soutiens publics doit être reposée, et des pratiques d’optimisation fiscale massive constitueraient une dénaturation franchissant définitivement nos exigences démocratiques et solidaires.

Un reporting pays par pays général est déjà en place mais uniquement entre administrations fiscales, grâce à l’action des ONG, de l’OCDE, de l’Union européenne et de la France en son sein. Organisé par les normes de l’OCDE, le droit de l’UE, il est inscrit dans notre droit à l’article 223 quinquies C et s’impose aux personnes morales entreprises ou groupe de 750 millions d’euros de chiffres d’affaires. C’est là un des outils utiles mis à la disposition des États pour cartographier les pratiques lésionnaires pour nos finances publiques comme pour la juste concurrence entre acteurs économiques, et au final le citoyen comme nos services publics. Des obligations sectorielles de reporting public existent pour le secteur bancaire et les industries extractives.

Le présent amendement appelle à déployer un reporting public supplémentaire plus large, pour contribuer par la pression de l’opinion publique à ce que les entreprises qui reçoivent un soutien public ne pratiquent pas l’évasion fiscale. Seraient concernées les entreprises et groupes dépassant le seul de 250 millions de chiffres s'affaires. L’action de l’Assemblée nationale et du Parlement européen ces prochains mois sera déterminante.

Cet amendement a été travaillé avec le CCFD-Terre Solidaire, Oxfam, Attac, Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires.

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