Publié le 7 octobre 2020 par : Mme Tanguy, Mme Beaudouin-Hubiere, Mme Bergé, M. Blein, Mme Charrière, M. Démoulin, M. Eliaou, Mme Fabre, Mme Gayte, Mme Genetet, Mme Kamowski, Mme Limon, Mme Mauborgne, Mme Piron, Mme Provendier, Mme Rist.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale
Cet amendement vise à permettre au chef d'établissement ou au directeur d'école de recourir à des intervenants extérieurs pour garantir un accès à l’éducation et à l'information sur la sexualité et sur la contraception afin de prévenir les grossesses non désirées.
Dans son rapport relatif à l’éducation à la sexualité, remis aux ministères compétents le 15 juin 2016, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) a constaté que « quinze ans après l’obligation légale d’assurer l’éducation à la sexualité auprès des jeunes (...) l’application effective des obligations légales en matière d’éducation à la sexualité en milieu scolaire demeure encore parcellaire ». En effet, sur la période 2014-2015, le HCE a mené une enquête à l'issue de laquelle 25% des écoles élémentaires répondantes, 4% des collèges et 11% des lycées déclarent n'avoir mis en place aucune action ou séance en matière d'éducation à la sexualité.
Dans ce même rapport de 2016, le HCE déclare que les personnels de l'Education nationale sont très peu formés à l'éducation à la sexualité. Eu égard aux constats du HCE et aux difficultés qu'ont les chefs d'établissement et directeurs d'école de pourvoir aux besoins de personnels en santé scolaire, cet amendement vise à faciliter le recours à des intervenants extérieurs formés pour assurer l’obligation d’information et d’éducation à la sexualité et à la contraception dans un objectif de prévention des situations de grossesses non désirées pouvant conduire à une interruption volontaire de grossesse.
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