Publié le 17 octobre 2020 par : M. Chiche, Mme Bagarry, Mme Cariou, Mme Chapelier, Mme Yolaine de Courson, Mme Forteza, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Nadot, M. Orphelin, M. Taché, Mme Tuffnell, Mme Batho.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Instaurée en 2004 pour lutter notamment contre le nomadisme médical, la mesure punitive consistant au moindre remboursement des consultations de spécialistes des personnes ne respectant pas le parcours de soins coordonné, nous parait encore moins pertinente dans le contexte actuel de désertification médicale et de difficulté d’accès à un médecin traitant. 5 millions de personnes sont à ce jour sans médecin traitant et la démographie en médecine générale en baisse continue.
Cette disposition injuste entraine de fait des restes à charges mais également des renoncements aux soins les personnes ne connaissant pas la marge de tolérance extra légale laissée par les caisses d’assurance maladie sur les territoires.
De plus à ce jour, aucune évaluation ne permet de conclure à l’efficacité de ce dispositif administratif et économique, sur la coordination effective des soins et le renforcement du rôle du médecin traitant. D’autres leviers doivent être trouvés.
L’objectif de cet amendement est de supprimer la pénalité financière liée au non-respect du parcours de soin coordonné.
Cet amendement nous a été proposé par APF France Handicap
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