Publié le 20 octobre 2020 par : Mme Kuster, Mme Anthoine, Mme Audibert, Mme Bazin-Malgras, M. Boucard, M. Bourgeaux, M. de Ganay, Mme Guion-Firmin, Mme Levy, M. Minot, M. Pauget, M. Ramadier, M. Reiss, M. Sermier.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Après l'instauration de la prise en charge des pilules contraceptives pour les mineures, il est essentiel d'élargir le champ du remboursement aux femmes jusqu'à leurs vingt-cinq ans. Arrivée à leur majorité, les femmes ne disposent pas nécessairement des ressources financières nécessaires à la prise en charge de leur pilule contraceptive, nombreuses étant celles à être alors encore étudiante. Se donner un délai jusqu'à la fin de leur vingt-cinq ans permet à chacune de terminer sa formation et d'avoir, dans la majorité des cas, débuté une activité professionnelle.
De plus, il est à rappeler que toutes les pilules ne conviennent pas à toutes les femmes et qu'ainsi chacune réagit différemment à ce moyen de contraception. Malheureusement, certaines pilules restent encore non remboursées par l'assurance maladie quand bien même elles sont les seules à n'avoir pas d'effets secondaires pour celles qui les prennent.
Ainsi, contrainte pour des raisons médicales de choisir une pilule bien précise, se retrouvent à devoir prendre à leur charge des frais importants et certaines femmes renoncent ainsi à prendre ce moyen de contraception. Cette situation paraît aujourd'hui d'autant plus inacceptable que le consensus est large en faveur d'une meilleure information sur les moyens de contraceptions et la facilitation de l'accès aux pilules contraceptives.
Assurer la prise en charge par l'assurance maladie de l'ensemble des pilules contraceptives jusqu'aux vingt-six ans, lutter contre la précarité face à la contraception et ainsi réduire le nombre de grossesses non désirées, tel est l'objet de cet amendement.
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