Publié le 20 mai 2021 par : Mme Lenne, M. Sempastous, Mme Charrière, M. Raphan, Mme Boyer, M. Daniel, Mme Le Feur, Mme Brulebois, M. Kerlogot, Mme Mörch, Mme Piron.
À l’alinéa unique, après le mot :
« outre »,
rédiger ainsi la fin de la phrase :
« aux impacts environnementaux, sociaux et sociétaux du numérique, afin de les réduire, ainsi qu’à la sobriété numérique, la méthode d’analyse du cycle de vie et l’écoconception. »
Les impacts environnementaux du numérique sont nombreux, et il est primordial qu'à l'ère du tout numérique, une éducation soit donnée sur le sujet le plus tôt possible. C'est pourquoi le présent amendement a vocation à permettre l'enseignement des impacts environnementaux, sociaux et sociétaux (tant positifs que négatifs), la sobriété numérique ainsi que la méthode d'analyse du cycle de vie et l'écoconception à toutes les étapes de l'éducation.
Nous devons enseigner l'hygiène numérique à nos enfants afin aussi de leur permettre de prendre du recul et d'exercer leur sens critique.
L'impact environnemental étant pluriel, il est nécessaire de sensibiliser la jeunesse à la diversité des "impacts environnementaux", pour ainsi envisager une approche pluri-impact, et non pas une approche mono-impact, centrée sur les émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, pour respecter l'approche systémique du développement durable dans laquelle la France est particulièrement engagée ainsi que l'atteinte des objectifs du développement durable (ODD 12-13-14-15-16), l'appui sur les standards européens et internationaux, tels que l'analyse du cycle de vie (ISO 1400) ou encore l'écoconception (ECODESIGN 2020), promus notamment via l'Agence de la transition écologique, doivent être présentés, en complément de la démarche de sobriété numérique.
Cet amendement a été rédigé en collaboration avec le collectif GreenIT.
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