Lutte contre la maltraitance animale — Texte n° 3791

Amendement N° 400 (Irrecevable)

Publié le 22 janvier 2021 par : Mme Ménard.

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L’article L. 641‑19 du code rural et de la pêche maritime est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’information du consommateur doit être assurée pour connaître la façon dont les poissons ont été pêchés, notamment s’il s’agit d’un produit issu de la pêche électrique. Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret. »

Exposé sommaire :

Le chapitre III de la présente proposition de loi « vise à mettre fin à la maltraitance d’espèces sauvages utilisées à des fins commerciales ».

En informant mieux les consommateurs sur les produits issus ou non de la pêche électrique, on peut espérer mieux lutter contre ce phénomène. En effet, la pêche électrique décime les fonds marins en tuant à la fois les poissons mais aussi tous les organismes vivants sans distinction. Cette méthode met en danger la richesse des ressources halieutiques marines. Malheureusement, si la pêche électrique est aujourd’hui interdite en France, des exceptions existent encore dans certains pays d’Europe. Or, la vente du produit de cette pêche n’est pas interdite en France, ce qui place en outre nos pêcheurs dans une situation de concurrence déloyale inadmissible.

En 2018, 200 grands chefs avaient signé un manifeste contre cette pêche électrique en Europe. Ils disaient : « « Les chalutiers électriques produisent des captures d’une qualité déplorable, stressées et souvent marquées d’hématomes consécutifs à l’électrocution. Les poissons sont de si mauvaise qualité qu’on ne peut rien en faire ».

Pour toutes ces raisons, il convient de mettre en place des dispositions qui pourront faire reculer cette méthode de pêche.

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