Publié le 28 janvier 2021 par : M. Jolivet, M. Potterie, Mme Degois, Mme Mauborgne, M. Perrot, M. Bazin, M. Venteau, M. Perea, Mme Thill, M. Henriet, Mme Sylla, M. Pont, M. Laqhila, Mme Bergé, M. Cormier-Bouligeon, M. Cazenove.
L’article L. 121‑3 du code de l’éducation est complété par un III ainsi rédigé :
« III. - L’enseignement et l’utilisation de l’écriture inclusive sont interdits. »
Depuis quelques années, « l’écriture inclusive » prétend s’imposer comme une nouvelle norme. Selon l’avis officiel de l’Académie française, par la multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit, son utilisation aboutit à une langue désunie et disparate dans son expression, créant de ce fait une confusion qui confine à l’illisibilité. L’introduction de cette pratique, parfois politique et militante, dans les écoles de la République est dangereuse car elle va à l’encontre de l’histoire de notre langue nationale.
Face à ce phénomène de mode, et dans un contexte où notre pays souffre parfois d’un manque de repères, il apparaît comme essentiel de préciser son interdiction dans l’enseignement scolaire.
Par conséquent, cet amendement vise à interdire l’enseignement et l’utilisation de l’écriture inclusive à l’école.
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