Publié le 12 février 2021 par : M. Raphan, Mme Pitollat, Mme Degois, Mme Lenne, Mme Kuric, Mme Vignon, Mme Pételle, M. Claireaux, Mme Provendier, Mme Beaudouin-Hubiere.
Compléter cet article par les mots :
« et précise les plans d’actions liés à la réduction de l’absentéisme ».
Le présent amendement vise à garantir l’accès aux éléments permettant d’évaluer les causes racines du désengagement des salariés.
Les chiffres* de ce phénomène sont alarmants :
• 88 % des employés n’ont aucune passion pour leur travail
• 86 % des dirigeants RH pensent qu’ils ne sont pas sur la bonne voie en matière de développement du leadership
• 79 % pensent qu’ils ont un important problème d’engagement
• 6 % seulement pensent que leur processus de gestion des performances vaut vraiment le détour
• 2/3 des salariés se sentent débordés
• 50 % des adultes travaillent plus de 50 heures par semaine
• 80 % des salariés aimeraient effectuer moins d’heures de travail
Par ailleurs, les salariés qui travaillent au Gouvernement présentent le niveau d’engagement le plus faible.
* (Sources Office Vibe)
D’après une étude de l’ISEOR (Institut de socio-économie des entreprises et des organisations fondé par Henri Savall, professeur émérite à l’université Lyon III Jean Moulin), le désengagement des salariés coûte selon les types et tailles de structures entre 20000 et 70000 € / an / salarié
Ce calcul est basé sur les coûts liés :
· à l’absentéisme
· aux accidents du travail et maladies professionnelles
· à la rotation du personnel
· aux défauts de qualités
· aux écarts de productivité
Dont sursalaires, surconsommation, surtemps, non production, non création de potentiel, risques...
Si nous nous concentrons simplement sur l’absentéisme, cela créé des dégâts sociaux (burn-out, bore out, brown out) et créé également des dégâts économiques coutant à la Nation 108 Milliards d’€ par an (Etude Institut Sapiens).
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