Confiance dans l'institution judiciaire — Texte n° 4146

Amendement N° 333 (Non soutenu)

(2 amendements identiques : 412 578 )

Publié le 12 mai 2021 par : M. Viry, M. Kamardine, Mme Corneloup, Mme Trastour-Isnart, M. Door, M. Vatin, Mme Boëlle, M. Benassaya, M. Ramadier, M. Jean-Claude Bouchet, M. Pauget, M. Reiss, Mme Audibert, M. Schellenberger.

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Texte de loi N° 4146

Article 9

Supprimer les alinéas 20 à 32.

Exposé sommaire :

L’article 9 du présent projet de loi prévoit notamment la création d’un régime unifiée de remise de peine pour « bonnes conduites ou en cas d’efforts sérieux de réinsertion ».

Cette mesure n’est pas totalement nouvelle et signe le retour d’un régime qui était déjà en place avant 2004 et l’instauration du système de crédits « automatiques ». Il convient de rappeler que ce régime avait été supprimé car il générait une énorme charge de travail pour les juges d’application des peines (102.081 ordonnances en 2002).

Dans un contexte d’engorgement des juridictions à la suite de la crise sanitaire et d’une surpopulation carcérale chronique, la suppression du régime actuel risque d’entraîner une augmentation significative de la charge de travail de services déjà exsangues et manquant cruellement de moyens (administration pénitentiaire, services pénitentiaires d’insertion et de probation, juge d’application des peines).

De plus, cette mesure se révèlera injuste en ce qu’elle va mettre au jour les inégalités entre les établissements pénitentiaires en matière d’infrastructures. En effet, nombre d’établissements ne permettent pas d’offrir à tous les détenus des possibilités de formation, de travail ou d’activités.

Enfin, l’article est imprécis en ce qu’il n’apporte aucune précision concernant la répartition entre la bonne conduite et les efforts de réinsertion. Jusqu’à combien de mois pour chacun des critères ? Quelle sanction en cas de non-respect de cet examen par le JAP dans les délais ?

Les auteurs de cet amendement considèrent donc que cet article met fin à un système qui fonctionne bien aujourd’hui et qui permet l’octroi de réductions supplémentaires de peine sur un modèle d’examen individuel des efforts fournis par le condamné, comme le souhaite pourtant le Gouvernement.

Les auteurs de cet amendement demandent en conséquence la suppression de ces alinéas.

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