Accès aux œuvres culturelles à l'ère numérique — Texte n° 4245

Amendement N° 138 (Irrecevable)

Publié le 18 juin 2021 par : M. Larive, Mme Taurine, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

L’article 43‑1 de la loi n° 86‑1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication est ainsi modifié :

1° Après le 1° bis, il est inséré un 1° ter ainsi rédigé :

« 1° ter La structure de la propriété des fournisseurs de médias et les bénéficiaires effectifs ; »

2° Il est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique veille au respect de ces obligations. ».

Exposé sommaire :

Par cet amendement, nous proposons l'ajout d’un alinéa à l'article 43-1 de la loi n° 86‑1067 du 30 septembre 1986 afin que tout éditeur d’un service de communication audiovisuelle informe le public de la structure de la propriété de ses fournisseurs et bénéficiaires effectifs, comme le propose la directive (UE) 2018/1008 : "Les États membres peuvent adopter des mesures législatives prévoyant que, outre les informations énumérées au paragraphe 1, les fournisseurs de services de médias relevant de leur compétence rendent accessibles des informations relatives à leur structure de propriété, y compris les bénéficiaires effectifs. Ces mesures respectent les droits fondamentaux concernés, tels que le droit au respect de la vie privée et familiale des bénéficiaires effectifs. Ces mesures sont nécessaires et proportionnées et visent à poursuivre un objectif d'intérêt général."
Pourquoi le gouvernement français n'a-t-il pas choisi d'appliquer cette directive alors qu'il s'agit de l'intérêt général ?

Pourtant, nombreux citoyens sont encore peu au fait de la concentration médiatique et de ses conséquences sur le contenu proposé. Il est un fait indéniable : l'indépendance d’un média se mesure à sa source de financement. Les médias dits « alternatifs », c’est-à-dire non inféodés aux pouvoirs politiques et économiques demeurent extrêmement marginaux dans le paysage médiatique actuel. La proposition du rajout de cet alinéa permettra, de manière indirecte, de participer à leur développement. En permettant au public de connaître les sources de financement des supports (télévision, radio, plateformes), cette mesure renforce la liberté d’information et la diversité des opinions.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.