Publié le 18 juin 2021 par : Mme Dalloz.
Dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la mise en œuvre d'un plan de soutien à la filière laitière de montagne pour accélérer sa transformation, la rendre compétitive, et garantir une juste rémunération pour les producteurs. Il prévoit un cadre fiscal et réglementaire responsable, stable et simplifié spécifiquement dédié aux territoires de montagne.
Selon l’Observatoire des coûts de production du Cniel, la différence entre le prix de revient du lait de montagne et le prix conventionnel final payé ne permet pas de rémunérer un éleveur à hauteur de deux SMIC mensuels.
Les subventions publiques ne permettent pas de combler l’écart. Pour les 1000 litres de lait produits, 114 euros manquent sur le prix réellement perçu par l’éleveur pour lui octroyer un revenu mensuel équivalent à deux SMIC.
La disparition de la filière laitière de montagne porte en elle un risque économique, social et politique très lourd. Environ 65 000 emplois directs et indirects dépendent de son dynamisme économique. Une baisse annuelle constante d’environ 5% du volume de lait collecté pendant 5 ans se traduirait par la perte d’environ 10 000 emplois, impactant ainsi indirectement près de 29 000 personnes.
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