Publié le 21 juin 2021 par : M. Prud'homme, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Après l’alinéa 4, insérer l’alinéa suivant :
« Toute publicité lumineuse, y compris par le biais de panneaux numériques, pour des opérations de dégagement de produits alimentaires « lumineuse » est interdite. »
Cet amendement vise à élargir l'inerdiction des publicités pour les opérations de dégagement à certains manière de transmettre un message publicitaire, en l'occurence la publicité lumineuse et notamment les panneaux numériques. Cela s'appliquerait donc évidemment en dehors du magasin comme indiqué par le présent texte, mais aussi à l'intérieur des magasins.
Il s'agit notamment de reprendre la mesure C2.2.2, la Convention Citoyenne pour le Climat demande la limitation de la publicité et que la première lecture du projet de loi "Climat et résilience" n'a pas permis de satisfaire, le lobby publicitaire ayant sorti l'arme de conversion massive lors des Etats généraux de la communication, pour paraphraser leur cheffe de file Mercedes Herra. Cette personne ayant claironné qu'elle avait "converti les politiques à cette ocassion" comme l'a révélé l'Observatoire des multinationales.
Nous avons également ce souhait, tant la publicité numérique est devenu un des plus gros fléaux de notre époque, en tant qu'elle agresse les individus, et qu'elle génère de la pollution. Nous déposions déjà en 2019, lors de la loi sur l'économie circulaire, un amendement visant à interdire les écrans numériques publicitaires. Cette demande d'interdiction a été renouvelée à plusieurs reprises lors de la supposée grande loi climat qui est en train de faire pschitt.
C'est pourquoi nous vous proposons ce premier pas, un petit pas que nous pouvons acter dès maintenant. Car les messages publicitaires que ces écrans délivrent - à toute heure et tout au long de l’année accaparent les regards et les pensées des usagers, tout en incitant à une surconsommation qui contrevient aux changements radicaux de production et de consommation à engager. Ces écrans constituent un gaspillage énergétique que la loi Energie Climat n’a nullement entravé : un écran de 2m² consomme au moins 7000 KWh/an. Soit la consommation d’un couple avec enfant. Une gabegie tellement évidente que, dans ses analyses prévisionnelles, le distributeur d’électricité RTE parle de consommations « superflues » ... Ces écrans constituent une pollution lumineuse. Les écrans numériques, à base de DEL, émettent une lumière particulière, dans la partie bleue du spectre. D’après l’Anses elle-même, « la lumière bleue est reconnue pour ses effets néfastes et dangereux sur la rétine, résultant d’un stress oxydatif cellulaire » et sur les espèces animales riveraines dont le cycle est perturbé par des lumières artificielles trop fortes".
Allions opérations de dégagement et dégagement des panneaux numériques - uniquement pour les opérations de dégagement.
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