Publié le 2 juillet 2021 par : Mme Valentin, Mme Corneloup, Mme Boëlle, M. Bourgeaux, M. Bony, M. Cinieri, Mme Louwagie, M. Jean-Claude Bouchet, M. Pierre-Henri Dumont, M. Cattin, M. Di Filippo, Mme Kuster, Mme Bazin-Malgras, Mme Anthoine, M. Breton.
À l’alinéa 4, substituer aux mots :
« à intervalles de temps réguliers »
les mots :
« deux fois par an ».
Les enfants pris en charge par l’État doivent être protégés des prédateurs, qui peuvent malheureusement sévir dans les établissements qui les accueillent.
L’article de ce projet de loi constitue une avancée notable, en étendant l’interdiction d’exploiter, de diriger, d’exercer des fonctions ou d’intervenir dans un établissement qui accueille des mineurs à toute personne présentant des antécédents judiciaires graves (bulletin n° 2 du casier judiciaire et FIJAIS), quels que soient leurs missions ou leur statut.
Toutefois, une imprécision subsiste, renvoyée à un décret en Conseil d’État, sur la temporalité des réexamens en cours d’emploi de ces antécédents judiciaires graves.
Ainsi, afin de s’assurer de la pleine efficacité de cet article et de protéger au mieux les enfants, le présent amendement vise donc à introduire deux vérifications annuelles des antécédents judiciaires graves.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.