Publié le 17 novembre 2021 par : M. Templier, Mme Jacqueline Maquet, Mme Hérin, M. Fugit, Mme Le Feur, Mme Brulebois, Mme Melchior, M. Daniel, Mme Toutut-Picard, M. Dombreval, Mme Josso, Mme Bessot Ballot, M. Mazars.
L’article L. 111‑2‑1 du code rural et de la pêche maritime est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, à la seconde phrase du deuxième alinéa, à la première phrase du quatrième alinéa et au cinquième alinéa, le mot : « durable » est remplacé par les mots : « et de l’alimentation durables » ;
b) Après le troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le plan régional contribue au développement des projets alimentaires territoriaux mentionnés au III de l’article L. 1. »
Le PRAD a vocation à constituer le cadre de la transition agro écologique. Il permet de déterminer les grandes orientations, à l’échelle régionale, des politiques agricoles, agroalimentaires et agro-industrielles et les actions prioritaires associées. Les Projets alimentaires territoriaux (PAT), institués par l’article 39 de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt de 2014, ont quant à eux, vocation à répondre à l’objectif de structuration de l’économie agricole et de développement d’un système alimentaire territorial. Ces deux instruments doivent être mieux articulés afin de les rendre plus lisibles. Il est donc proposé que les PRAD tiennent explicitement mieux compte des PAT en contribuant à leur développement. Les PAT devraient en parallèle tenir compte des objectifs fixés par le PRAD. Cette dimension alimentaire ajoutée justifierait donc de renommer le PRAD en PRAAD. Cet amendement reprend une proposition formulée par le CESE dans son rapport publié en décembre 2020 : « Pour une alimentation durable ancrée dans les territoires ». Celle-ci avait également été portée par le même organe quelques années plus tôt dans le rapport « Les circuits de distributions des produits alimentaires » de mai 2016. Le CESE indiquait que la PRAD transformé en PRAAD permettrait de « consolider des filières territorialisées et développer la consommation de produits issus de circuits courts et de proximité ». Cette disposition pourrait ainsi assurer une meilleure articulation entre les PAT et le PRAD et permettrait une meilleure relocalisation d’une alimentation durable, en l’ancrant dans les territoires. Il convient donc de donner ces moyens aux collectivités territoriales.
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