Publié le 8 octobre 2021 par : Mme Fiat, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport concernant l’impact sur les finances de la sécurité sociale de la publicité dans le domaine de la santé et notamment les conflits d’intérêts pouvant être générés par la publicité faite sur les médicaments, leurs dérivés et les produits contraceptifs.
Ce rapport pourra être complété par des recommandations quant à la manière d’informer les professionnels de santé et les patients des avancées de la recherche, des nouvelles molécules et nouveaux procédés disponibles. Il envisagera notamment l’opportunité de mettre fin ou de faire évoluer la profession de visiteur médical.
Par cet amendement, nous demandons au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport sur les effets induits de la publicité sur les médicaments sur les finances de la Sécurité sociale.
Nous avons trop largement confié notre santé à des laboratoires privés et à des publicitaires pour qui les profits passent avant nos vies. Les visiteurs médicaux jouent un rôle majeur dans la manière dont les médecins prescrivent. C’est ainsi que des phénomènes de mode se développent sur des contraceptifs ou sur des médicaments.
Il est essentiel de sortir l’ensemble du monde du médicament de la sphère néolibérale, notamment en créant un pôle public du médicament, et d’améliorer l’information en matière de santé publique.
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