Publié le 8 octobre 2021 par : M. Ratenon, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, Mme Ressiguier, Mme Rubin, Mme Taurine, M. Ruffin, Mme Fiat.
Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur sa gestion de la crise du Sars-Covid-19 dans les départements et territoires d’outre-mer et sur la mise en œuvre d’un plan d’investissement massif dans le système de santé dans les Outre-mer pour ne plus jamais revivre cette situation.
Il mettra en avant les manques financiers des systèmes de santé dans les départements et territoires d’outre-mer et les impacts financiers sur le budget de la Sécurité sociale du plan d’investissement massif dans la santé pour les Outre-mer.
Par cet amendement, nous demandons la remise d’un rapport sur la gestion de la crise du Sars-Covid-19 dans les départements et territoires d’Outre-mer.
Depuis le début de la crise sanitaire, la gestion de l’épidémie sur le territoire national est inégale entre l’Hexagone et les territoires d’Outre-mer. L’envoi de près de 2000 personnels soignants depuis l’Hexagone jusqu’aux Outre-mer rien qu’au mois d’août 2021 ainsi que les transferts d’urgence par avion ne font que démontrer le sous-dimensionnement honteux du système de santé dans ces départements et régions.
Dans l’Hexagone, la campagne de vaccination a commencé plus tôt, tout comme les dispositifs « d’aller vers » qui sont de surcroît plus nombreux. Pourtant, il était évident, au vu des caractéristiques sociales et économiques, qu’une attention particulière devait être portée aux Outre-mer. Comme d’habitude, il n’en a rien été : ils sont encore une fois les grands oubliés.
Les Ultramarins subissent depuis trop longtemps le recul services publics, les retards accumulés en matière d’investissements publics, le poids des situations d’oligarchie ou de monopoles dans l’économie et les effets durables des pollutions. Nous refusons une telle rupture d’égalité. Au contraire, la République doit vivre partout et pour tous !
Cette crise doit être l’occasion de réinvestir massivement dans la santé en Outre-mer, et bien au-delà dans un grand plan de développement des services publics pour ne plus jamais avoir à revivre les situations des ces derniers mois.
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