Publié le 8 octobre 2021 par : M. Quatennens, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine, Mme Fiat.
Dans un délai d’un mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport concernant l’augmentation du montant de la pension minimale pour une carrière complète au niveau du SMIC et ses conséquences sur le budget de la sécurité sociale, notamment sur la branche vieillesse.
Nos aînés ne sont pas épargnés par les difficultés financières. 10 % des plus de 75 ans vivent sous le seuil de pauvreté, et le niveau des pensions diminue.
Entre 2014 et 2019, la pension moyenne a diminué de 0,8 % en tenant compte de l’inflation selon la DREES, sous l’effet des très faibles revalorisations et la hausse de la CSG décidée par le Gouvernement.
Malgré une carrière complète, de nombreux retraités sont obligés de compléter leur pension par le minimum vieillesse. Son augmentation à un peu plus 900 € est par ailleurs très insuffisante : son niveau est bien inférieur au seuil de pauvreté déterminé par l’INSEE, qui est d’environ 1060 € par mois.
Une vie de travail au SMIC doit ouvrir droit à une retraite digne. Par cet amendement, nous cherchons donc à revaloriser les pensions des plus fragiles. Nous proposons que le montant de la pension minimale pour une carrière complète soit équivalent au SMIC.
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