Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 — Texte n° 4685

Amendement N° 58 (Irrecevable)

Publié le 18 novembre 2021 par : M. Lauzzana, Mme Brulebois, M. Labaronne, Mme Le Peih, Mme Beaudouin-Hubiere.

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I. – Après l’article L. 161‐22‐1 A du code de la sécurité sociale, il est inséré un article L. 161‐22‐1…. ainsi rédigé :

« Art. L. 161‐22‐1…. – L’article L. 161‐22 ne fait pas obstacle à l’exercice par un médecin retraité d’une activité de remplacement. Les revenus perçus par le médecin retraité au titre de son activité de remplacement sont exonérés de la totalité des cotisations sociales et de retraite dès lors qu’ils n’excèdent pas 40 000 € annuels. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

III. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration des droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire :

Dans un contexte de démographie médicale tendue, avec une baisse régulière du nombre de médecins généralistes dans certains départements, la poursuite d’une activité professionnelle totale ou partielle pour les médecins ayant atteint l’âge de la retraite apparaît comme une option intéressante pour les territoires en difficultés.

Ce cumul emploi/retraite, possible dans certaines limites et sous certaines conditions, permet au médecin retraité de conserver une activité professionnelle choisie et de contribuer au maintien de l’offre de soins de proximité, notamment sur les territoires fragilisés.

Depuis janvier 2020, il existe pour les médecins retraités en zone sous-dense une exonération de cotisation au régime PSV à condition d’avoir un revenu professionnel non salarié inférieur à 80 000 € par an.

De même, pour les médecins remplaçants, il existe une possibilité de demander une dispense d’affiliation, à condition de ne pas être assujetti à la contribution économique territoriale et d’avoir un revenu professionnel non salarié inférieur à 12 500 € par an.

Or, ce dernier plafond de revenu est rédhibitoire pour les médecins retraités souhaitant poursuivre une activité en effectuant des remplacements.

Le présent amendement a donc pour objectif d’augmenter ce plafond d’exonération à 40 000 € par an pour les médecins retraités souhaitant poursuivre une activité libérale, contribuant ainsi au maintien d'une offre de soins de proximité.

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