Publié le 2 décembre 2021 par : M. Lauzzana, Mme Françoise Dumas, M. Boudié, M. Belhaddad, M. Pellois, M. Testé, Mme Bagarry.
L’article L. 1114‑1 du code de la santé publique est ainsi modifié :
1° Après le premier alinéa du II, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Cette formation de base est complétée par une formation annuelle délivrée dans les mêmes conditions. »
2° La première phrase du deuxième alinéa du II est ainsi rédigée :
« Ces formations sont conformes à un cahier des charges qui veillera à prendre en compte les spécificités territoriales. »
La démocratie en santé est un enjeu majeur de société. Même si les usagers et les associations de patients sont au cœur de notre système de santé et qu’ils en sont les bénéficiaires, nous pouvons aller plus loin, notamment en matière de représentativité.
Depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, la démocratie en santé s’exerce au secteur de la santé et du médico-social.
La loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé a exprimé la volonté de renforcer l’échelon local et la continuité de la représentation entre les différentes échelles. Elle a aussi donné les moyens aux usagers de porter une voix commune plus légitime, à travers la formation de l’union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé.
La consultation du Ségur, acte fort de démocratie en santé, fait état d’institutions de participation locale encore fragiles et parfois peu représentatives. Le Gouvernement s’est engagé à agir pour renforcer l’indépendance des Conférences Régionales de la Santé et de l’Autonomie et les relations entre les élus locaux et l’agence régionale de santé à l’échelon départemental.
Cet amendement vise à renforcer la formation des usagers siégeant dans les instances hospitalières ou de santé publique en créant une obligation de formation annuelle. Une dimension territoriale sera donnée aux formations dispensées.
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