Publié le 2 décembre 2021 par : Mme Manin, M. Naillet, Mme Vainqueur-Christophe, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme El Aaraje, M. Garot, Mme Jourdan, Mme Karamanli, M. Potier, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont.
Pour l'accomplissement de ses mission,s l'Agence de l'outre-mer pour la mobilité est chargée notamment de mettre en œuvre, dans le cadre de conventions, les actions complémentaires à celles de l’État relatives au retour dans leurs territoires des personnes volontaires résidant habituellement dans les territoires relevant des articles 73 et 74 de la Constitution.
La Martinique est confrontée depuis de nombreuses années à un phénomène qualifié de « fuite des cerveaux ». En moyenne, tenant compte des départs et du solde naturel, la Martinique perd en moyenne 3500 habitants, soit l’équivalent d’une petite commune du nord de l’île (par exemple : le Marigot).
Nombre d’entre eux sont d’ailleurs accompagnés par l'Agence De l'Outre-mer pour la Mobilité (LADOM) dans le financement de leur départ.
De nombreuses raisons peuvent expliquer ces départs de jeunes ou de personnes plus âgées à la recherche de nouvelle opportunités en Hexagone ou à l’étranger : un fort taux de chômage, un taux de pauvreté de plus de 30% ou encore l’absence de nombreuses filières universitaires.
Le retour sur le territoire d’origine, bien que souhaité par un très grand nombre d’ultramarins, apparait bien souvent impossible face aux défis à surmonter et aux frais à engager : trouver du travail, un logement, pouvoir se véhiculer, créer du lien social, etc.
Cet amendement, proposé par la Collectivité Territoriale de Martinique, vise à donner à LADOM des outils au service de la mobilité des personnes originaires d’Outre-mer afin d’être l’un des principaux leviers d’actions du retour volontaire des ultramarins dans leur territoire.
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