Publié le 13 avril 2018 par : M. Sempastous.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Cet amendement vise à reconnaître l'apprentissage du français comme condition matérielle d'accueil des demandeurs d'asile.
Faute de maîtrise suffisante du français, les réfugiés qui viennent d'obtenir le statut doivent attendre plusieurs mois, voire des années, avant de pouvoir intégrer le marché du travail et devenir indépendants.
L'idée est donc de mettre à profit cette période d'attente en mettant en place des parcours d'apprentissage minimum de la langue dès l'arrivée des demandeurs d'asile sur le territoire français.
Plusieurs pays européens ont mis en place dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile une formation linguistique, des cours d'intégration civique, ainsi qu'une évaluation des compétences, en s'appuyant notamment sur le potentiel offert par les nouvelles technologies.
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