Les amendements de Barbara Pompili pour ce dossier

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Cet amendement me tient particulièrement à coeur, car il avait été voté dans le cadre du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité lorsque j'étais secrétaire d'État chargée de la biodiversité. Il vise à nous doter enfin de vrais outils pour que nous ne perdions pas toute notre biodiversité agricole, notamment en matière de fruits et l...

J'entends les remarques qui sont faites. Je m'inscris en faux contre l'argument selon lequel ces amendements contreviendraient à la réglementation européenne. Je veux bien qu'une directive comporte une ambiguïté, mais la volonté du législateur européen a toujours été d'exclure de la législation les pratiques non commerciales. Or, tel est bien l...

La solution retenue est bonne puisqu'elle permet de résoudre le problème du travail sur des pentes, qui est effectivement pénible et appelle des solutions. Les drones pouvaient en constituer une, mais on pouvait craindre qu'elle ne favorise à nouveau l'épandage aérien, avec les risques qu'il entraîne pour la santé. J'avais proposé de limiter l'...

Le doute n'est plus permis sur les néonicotinoïdes. Un rapport de l'IPBES – la plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques – , datant de l'année dernière, conclut clairement que les néonicotinoïdes ont une influence sur la mortalité des abeilles. Certes, il y a d'autres causes à ...

D'ailleurs, ce n'est pas la question de leur interdiction qui est posée, puisqu'ils sont interdits par la loi biodiversité. En effet, cinq substances seront interdites à partir du 1er septembre 2018, mais les filières qui éprouvent de vrais problèmes pour trouver des alternatives moins dangereuses pourront obtenir des dérogations. Comme vous, ...

S'agissant des néonicotinoïdes, nous avons bien avancé dans le projet de loi, et cet amendement vise à vraiment sécuriser ces progrès. Sur d'autres sujets, nous avons rappelé l'importance de définir clairement les choses. Nous avons ainsi déploré le caractère imprécis de la définition de la déforestation importée. Or nous avons précisé les effe...

Nous pouvons d'abord nous demander pourquoi le glyphosate est le sujet dont tout le monde parle. Ce qui a posé problème, c'est que la parole très forte du Président de la République n'était pas dans le texte, où tout le monde s'attendait à ce qu'elle soit transcrite. Cette absence a inquiété, posé question, soulevé des interrogations sur la fai...

Il faut ensuite revenir aux paroles du Président de la République, qui souhaitait interdire le glyphosate « dès que des alternatives auront été trouvées et, au plus tard dans trois ans ». Cela signifie que, dans trois ans, il faut que cela soit terminé.

Nous avons déposé un amendement qui dit précisément cela, tout en étant un peu moins ambitieux que le Président, car nous pensons que certains problèmes pourront se poser à certaines filières. C'est pourquoi nous donnons une petite souplesse, de deux ans, comme nous l'avons fait pour les néonicotinoïdes. Si, dans trois ans, malgré tous les effo...

… on peut craindre que les acteurs – je ne mets personne en cause – ne soient dans l'état d'esprit de baisser les bras. Certaines filières pourraient ainsi passer les trois ans à essayer de démontrer pourquoi ce n'est pas possible, pourquoi elles n'y arriveront pas. Cela signifie que, dans trois ans, il n'y aura pas de solutions. Au contraire, ...

Il est identique et tend, dans la lignée de l'article 48 de la loi Grenelle I, à fixer des objectifs vertueux. Puisque l'on sait maintenant que la déforestation importée est un problème majeur pour la biodiversité et le réchauffement climatique, l'État se doit de montrer l'exemple. L'échéance que nous proposons est plus tard de deux ans que ce...

En tant que présidente de la commission du développement durable, je suis prête à lancer toutes les missions que vous voulez mais, dans ce cas-là, il faudra que nous disposions d'un peu plus de moyens. C'était une petite remarque…

Je le soutiens au nom de ma collègue Frédérique Tuffnell, à qui il tient beaucoup à coeur. Il s'agit de filières auxquelles pour lesquelles on ne pense pas souvent au bien-être animal. Or les conditions de densité dans lesquelles sont élevés les poissons créent de nombreux problèmes : stress, blessures ou qualité de l'eau. On entend même parler...

C'est un sujet important car les poules en cage sont un peu un symbole du mal-être animal, et cela fait très longtemps que je me bats pour l'interdiction de ce mode d'élevage. La question, que nous devons nous poser à chaque fois, est de savoir comment traduire cette interdiction dans les faits, comment l'appliquer réellement. Il nous faut exam...

Ce que j'entends sur ces bancs me révolte. Je commence à être fatiguée d'entendre que proposer un menu végétarien revient à imposer un diktat.

Aujourd'hui, ceux qui veulent prendre un repas équilibré dans une cantine sont obligés – c'est un diktat, pour le coup – de manger de la viande.

Je suis choquée d'entendre notre rapporteur et notre ministre, dont je soutiens le projet de loi, affirmer que, pour manger équilibré, il faut manger de la viande. C'est honteux de le soutenir ! Aujourd'hui, un menu végétarien est un menu équilibré.

Il est donc scandaleux de proférer des bêtises pareilles. Il ne s'agit pas de mener un combat idéologique opposant ceux qui veulent manger de la viande à ceux qui ne veulent pas en manger. Il s'agit de trouver les moyens pour que tous les enfants puissent manger de façon équilibrée, tout en écoutant l'alerte, en termes de santé publique, selon...

Nous partageons tous la volonté de mieux informer les consommateurs, chez lesquels on sent une demande très forte : pour pouvoir faire leur choix, ceux-ci souhaitent disposer d'informations précises sur ce qu'ils achètent. Nous proposons donc qu'à partir du 1er janvier 2023 – pour laisser à l'industrie le temps de réorganiser les étiquetages –...

Puisqu'il faut attendre cinq minutes avant de procéder au scrutin, je saisis cette occasion pour répondre au ministre. J'approuve le fait que le Gouvernement effectue certaines démarches pour avancer sur ces questions. D'ailleurs, monsieur le ministre, vous sachant très attaché au respect des règles européennes, nous avons vérifié qu'il existe ...