Les amendements de Bastien Lachaud pour ce dossier

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Après avoir accepté d'être chanoine de Latran, c'est-à-dire curé d'honneur du pape, voilà que le Président de la République entend « réparer » le lien entre une église et l'État. Mais ce lien n'a pas été abîmé : il a été délibérément, heureusement et définitivement tranché !

Il s'agit d'une étape supplémentaire dans le démantèlement de l'État et de la République.

Par un calcul clientéliste dégradant, le Président porte très gravement atteinte à la Constitution, dont il est théoriquement le garant.

Il ne faut pas jouer avec la laïcité. Il ne faut pas rallumer les guerres de religion, dont le foyer est si prompt à s'embraser. Ma question est simple : monsieur le ministre, comment comptez-vous garantir le respect de la loi de 1905 alors que le Président de la République en personne appelle à sa destruction devant une assemblée d'évêques ?

Monsieur le Premier ministre, l'État et ses entreprises publiques sont la propriété de ceux qui n'ont rien. Les privatiser, c'est organiser une spoliation de masse. Les Français sont majoritairement opposés aux privatisations, mais vous proposez de vendre les Aéroports de Paris et La Française des jeux. Rien ne le justifie, sûrement pas la bonn...

L'opacité ne peut plus être la règle. Le patrimoine public appartient à toutes et à tous. Aussi, voici ma question : acceptez-vous de geler toute privatisation tant que nous n'aurons pas un bilan détaillé et global des ventes précédentes ?

Quel doit être le périmètre de l'État ? Voulez-vous un État stratège, puissant, garant de l'intérêt général et capable d'affronter les multiples défis de notre époque, ou un État rabougri, fantoche, soumis aux intérêts privés ?

Ma question s'adresse à M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, Le 6 juillet dernier, l'Union européenne et le Japon ont signé un accord de libre-échange. Vendredi dernier, 8 décembre, dans l'indifférence coupable des grands médias, la Commission européenne et le gouvernement japonais ont annoncé la finalisation de ce qui est le...

Monsieur le Premier ministre, jeudi dernier, j'étais sur l'île grecque de Samos. J'y ai visité le hotspot, où s'entassent plus de 2 400 réfugiés. Ce camp, financé par l'Union européenne, est conçu pour recevoir 700 personnes. Les conditions de vie et de sécurité y sont catastrophiques.

Le programme de relocalisation de l'Union européenne touche à son terme et les réfugiés continuent pourtant d'arriver. À Samos, plus de 600 enfants vivent dans le dénuement, dont 67 sont non accompagnés. Cette situation est en totale contradiction avec le droit humanitaire international. Sur la seule île de Samos, depuis septembre 2016, 54 enf...

Mais le dispositif de répartition ne soulage que partiellement les départements déjà affaiblis par les politiques d'austérité. À Paris, depuis le début de l'année 2017, plus d'une centaine d'enfants étrangers se sont retrouvés à la rue.

Par ailleurs, le délégué interministériel à l'intégration des réfugiés dont vous aviez annoncé la nomination en juillet dernier n'a toujours pas été désigné. Ce sujet requiert l'action de l'État, et non la répartition entre les collectivités d'une charge à laquelle elles ne peuvent faire face. Sur tous les bancs de notre assemblée, chacun sera...

Monsieur le Premier ministre, comment votre gouvernement compte-t-il mettre un terme à cette situation indigne de la France ? Quelles initiatives comptez-vous prendre aux niveaux national et européen ? Comment comptez-vous assurer une prise en charge rapide et efficace de ces enfants arrivés sur le sol européen et que notre pays à lui seul pour...