Les amendements de Bastien Lachaud pour ce dossier

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Défendons notre industrie, au lieu de la livrer aux États-Unis, comme Macron l'a fait en dépeçant Alstom ! Finissons-en avec la naïveté ! Non, l'Europe de la défense n'est pas une alternative crédible : les traités européens subordonnent tout à l'OTAN ; l'Allemagne la façonne pour servir ses propres intérêts au détriment des nôtres. Quelles ré...

La campagne de vaccination des plus de 75 ans a commencé lundi, mais les doses manquent déjà. Avec l'arrogance qui caractérise ce gouvernement, vous affirmez que tout va bien. Or, dans mon département, en Seine-Saint-Denis, il n'y a déjà plus de rendez-vous avant le mois de mars ; des personnes âgées attendent au téléphone ou dans la rue, sans ...

Après les masques, après les tests, c'est de nouveau le grand bazar. Les gens qui souhaitent se faire vacciner ne le peuvent pas. Comment avons-nous pu en arriver là ? Nous en sommes là parce que vous vous êtes livrés au bon vouloir du privé, des géants de l'industrie pharmaceutique comme Pfizer, des cabinets de conseil comme McKinsey, et des p...

Faute de pôle public du médicament, nous dépendons de laboratoires étrangers qui ont négocié dans le secret avec l'Union européenne et attendent de juteux profits. La promesse de Macron de faire du vaccin un bien public mondial est bien loin.

Nous en sommes là parce que vous avez laissé agoniser la recherche publique et l'industrie. Vous avez gavé de crédits d'impôts des firmes privées comme Sanofi, qui versent des dividendes et suppriment des postes de chercheurs.

Vous n'avez pas soutenu l'Institut Pasteur dans le développement d'une solution souveraine. Résultat : il n'y a pas de vaccins français dans la patrie de Pasteur. La recherche française doit même être financée par LVMH, faute de soutien public.

Nous en sommes là parce que vous avez organisé l'impuissance de l'État. Santé publique France n'a même plus les capacités stratégiques et logistiques pour planifier et mener de façon cohérente une campagne de vaccination. Les collectivités n'ont pas été associées, et les ressources des armées, mal utilisées. Quand ce cirque va-t-il cesser ? Qu...

Depuis le début de l'année, cinq soldats français ont perdu la vie au Mali. Nous nous inclinons respectueusement devant leur mémoire et rendons hommage à leur sacrifice. Nous faisons aussi des voeux pour le rétablissement des six soldats blessés vendredi dernier, et nous saluons leur héroïsme.

Nous pensons à toutes les victimes de ce conflit, à la centaine de Nigériens assassinés il y a près d'une semaine, mais aussi aux victimes innocentes qui pourraient figurer parmi les morts et blessés du village de Bounti. En réalité, nous n'avons jamais cessé d'y penser. Dès 2017, nous avons demandé un débat parlementaire à propos de cette gue...

Il y a un an, Emmanuel Macron a décidé seul qu'il fallait envoyer 600 soldats de plus au Mali ; le Gouvernement envisage désormais de les en faire revenir. Pourquoi ? La situation s'est-elle améliorée ? Le nombre des terroristes, leur capacité d'attraction, leurs moyens de nuire ont-ils durablement diminué ? Leur zone d'influence ne s'est-elle ...

Ils sont 10 millions : la France compte 10 millions de pauvres, dont 1 million de plus depuis le début de la pandémie. Plus d'1 million de personnes ont été privées d'emploi ; plus d'1 million de personnes ont sollicité l'aide alimentaire. La faim s'est non seulement installée dans ma circonscription, en Seine-Saint-Denis et plus largement dans...

Les conséquences sont dramatiques, non seulement sur le plan social, mais aussi sur le plan sanitaire, car la pauvreté est un facteur aggravant de l'épidémie : elle favorise les contaminations et amplifie la gravité de la maladie. Les gens se contaminent parce qu'ils ne peuvent matériellement pas respecter les consignes sanitaires. Ils ne peuve...

C'est à l'État, à la solidarité nationale, de prendre en charge le soutien des personnes les plus précaires et de celles qui sont tombées dans la pauvreté en raison du confinement. Mais il ne le fait pas. Les associations, tout comme les militants insoumis, organisent des collectes de produits de première nécessité. Mais, monsieur le ministre d...

Monsieur le Premier ministre, vous êtes en train de susciter la pagaille sanitaire. Vos consignes sont incompréhensibles, votre communication illisible. Les règles changent tous les jours et on ne sait plus à quels endroits elles s'appliquent. Comment les Français peuvent-ils s'y retrouver ? Comment pourraient-ils les appliquer, les accepter ?

Pourtant, depuis le début de l'épidémie, les Français ont montré leur civisme et l'ensemble des forces politiques son sens des responsabilités. Mais comment faire quand on ne comprend plus rien ? Alors que les rassemblements de dix personnes sont interdits, nous continuons à nous entasser dans les transports en commun. Nous pouvons aller au tra...

C'est vous qui sapez le consentement à la loi, fondement de notre République. Parce que vous gérez au jour le jour, comme l'a dit Olivier Véran, au lieu de planifier.

Or, sans visibilité ni explications, pas de confiance ni de consentement. Monsieur le Premier ministre, nous ne voulons pas le chaos sanitaire. Nous voulons pouvoir obéir à des consignes sanitaires rationnelles claires et compréhensibles. Nous voulons la planification de la riposte à la crise sanitaire et à la crise sociale. Que comptez-vous fa...

Je ne parle pas de la gestion décentralisée mais du fait qu'aujourd'hui les maires et les préfets ne sont même pas informés de ce que vous leur demandez et surtout que les Français ne peuvent pas assimiler ces mesures incompréhensibles. Pourquoi le site du ministère a-t-il mis plus de 24 heures à inscrire les mesures que vous avez indiquées ora...

Monsieur le Premier ministre, le Gouvernement nous a d'abord dit que les masques étaient inutiles, parce qu'il n'y en avait pas et qu'il était incapable d'en planifier la production et la distribution.

Puis, vous avez organisé le déconfinement. Les masques sont alors devenus utiles, mais facultatifs. Nous vous avions pourtant demandé de les rendre obligatoires pour prévenir une nouvelle vague de l'épidémie. À présent que les indicateurs nous alertent, les masques deviennent obligatoires, mais payants. La presse a estimé leur coût à 228 euros...