Les amendements de Brigitte Kuster pour ce dossier
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Je me joins aux propos qui viennent d'être tenus par notre collègue Philippe Gosselin : nous, nous étions à l'heure dans cet hémicycle pour défendre nos amendements sur un texte particulièrement important, et la désinvolture qui caractérise les bancs de la majorité sur un sujet aussi important, comme le montre cette suspension de séance, me par...
…quand je m'apprêtais à soutenir mon amendement. Celui-ci remet en cause la politique pénale dont vous nous expliquez, monsieur le garde des sceaux, qu'elle va répondre aux attentes des Français, à l'effroi que nous avons tous éprouvé sur ces bancs au moment de l'affaire Sarah Halimi. Après une telle affaire, si vous n'êtes pas tous convaincus ...
Monsieur le garde des sceaux, permettez-moi de défendre mon amendement. Vous n'êtes pas ici devant une cour mais dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale ! Vous êtes ici pour écouter les parlementaires. Permettez-moi donc de défendre cet amendement qui vise à vous démontrer qu'il y a, dans l'état actuel du droit, une vraie difficulté que vous ...
Permettez, monsieur le président, que je défende mon amendement, qui vise à supprimer la possibilité de soulever l'irresponsabilité pénale pour ceux qui assassinent, sous prétexte qu'ils sont sous l'effet de la drogue, ce qui les rend moins punissables que ceux qui n'ont pris ni alcool, ni drogue ni aucun autre produit psychotrope.
Avant que mon collègue Julien Ravier n'apporte des précisions supplémentaires dans les deux amendements qu'il défendra à la suite de ceux-ci, je voudrais revenir sur le mien, monsieur le garde des sceaux, parce que vous venez de dire qu'il n'a aucun rapport avec l'affaire Sarah Halimi. Mais bien sûr que si ! et je rejoins le dernier orateur sur...
Monsieur le garde des sceaux, je vous écoute avec intérêt, mais n'étant pas habituée aux plaidoiries et au fait de peser les différents arguments…
Excusez-moi, je vous parle très gentiment, ne me rentrez pas dans le chou ! Je vous écoute et j'essaie de comprendre comment vous en arrivez à ce raisonnement, alors que nous ne nous inscrivons pas dans la même logique. Ce n'est pas un sujet politique droite-gauche, c'est un sujet de société et de compréhension du droit.
J'ai bien compris que la preuve de l'intention est difficile à établir. Néanmoins, si je suis de très mauvaise foi et que j'ai envie d'assassiner quelqu'un, je n'ai qu'à me shooter grave
et boire un bon coup : je prendrai moins cher. Excusez-moi, c'est du langage courant, mais quelqu'un qui tue froidement une personne peut accessoirement préméditer ainsi son acte. Monsieur le garde des sceaux, n'étant pas une spécialiste du droit, je suis très humble. Il ne faut plus que l'impunité d'un criminel puisse être reconnue sous préte...