Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier
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Revenons sur quelques points. Il est vrai qu'on n'est pas autant protégé après la première injection qu'après la deuxième. Je trouve exquis que vous nous fassiez la leçon à ce propos, alors même que nous avons appris hier que les personnes ayant reçu deux injections, dont on sait pourtant qu'elles peuvent toujours être porteuses du virus, pourr...
Il faut savoir faire la part des choses. Ainsi, Monsieur Blanchet, comme le faisait remarquer M. Coquerel, ce que vous dites n'a plus de sens, puisque M. Castex a expliqué hier qu'à partir de demain, les personnes ayant reçu deux injections et disposant du passe sanitaire ne seront plus cas contact : forcément, elles n'auront donc plus à rempl...
Il y a donc une difficulté sur ce point. Pour en revenir aux amendements n° 191 et identiques, je comprends bien que vous préfériez prendre toutes les mesures, mais je rappelle qu'il faut tout de même, pour ce faire, que les chocs anaphylactiques soient mentionnés dans la loi.
Il s'agit d'un amendement très important. Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il faut amener le plus grand nombre de personnes à compléter leur schéma vaccinal, mais certaines devront rendre visite à des proches avant d'avoir achevé ce cheminement. Qui mieux que les personnels des établissements de santé les accompagnera pour se protéger e...
Je dois dire que je m'attendais à une autre réponse que ces simples : « Défavorable ». Les situations difficiles ne vont pas manquer. Prenons le cas d'un homme qui s'occupe de sa femme à la maison : si elle est hospitalisée, faudra-t-il l'empêcher de lui rendre visite au motif qu'il n'aura pas achevé son parcours vaccinal ? Je le répète, les ét...
En effet, contrôler les gens, ça ne s'improvise pas. Dans une partie de l'hémicycle où l'on parle beaucoup, j'entends dire qu'il y a des contrôles dans les trains. Eh oui, les agents de la SNCF ont reçu une formation pour apprendre à aller vers les gens, à développer une forme d'empathie qui permet d'engager le dialogue avec une personne qui n'...
Bien sûr, pour servir de l'alcool à un jeune, on lui demande son âge, si on a un doute. Cependant, on sert plus souvent des plats que de l'alcool, et c'est bien pour servir des assiettes à tous les jeunes que l'on exigera un passe sanitaire, ce qui n'est pas tout à fait la même chose… Monsieur le secrétaire d'État, qui a fait sauter les protoc...
C'est vous qui avez décidé d'alléger les protocoles dès le mois de mai, en disant que la crise était derrière nous, que l'on pouvait enlever les masques, que le variant delta, qui circulait dans tous les pays d'Europe, ne passerait pas par la France ! Puis vous choisissez d'imposer un passe sanitaire. Vous avez pris des décisions il y a deux mo...
Je prendrai un exemple tout bête, et on ne pourra pas dire qu'il concerne des personnes qui trouvent des excuses pour ne pas se faire vacciner. J'évoque un fait très rare, je tiens à vous rassurer, il ne faut pas que les gens croient que cela arrive souvent : si, lors de la vaccination, vous faites un choc anaphylactique, personne ne tentera de...
À un moment, il vaut mieux dire aux Français : « Le variant est dangereux, nous souhaitons vous protéger et pour cela nous rendons le vaccin obligatoire » plutôt que : « Si vous ne vous vaccinez pas, vous perdez votre boulot ».
Une personne qui perd son travail pour faute lourde ne percevra aucune indemnité, perdra tous ses droits, ne saura pas comment elle mangera à la fin du mois. Comment appelez-vous cela ? Et après, vous nous dites que vous n'obligez personne ! De là vient la défiance que vous installez dans le pays et que nous essayons de vous expliquer depuis de...
En commission, nous avons eu une discussion sur cet amendement, et pour une fois vous avez répondu à une de mes demandes sur les jours de carence sans que j'aie eu besoin de réclamer. Par contre, je n'ai pas vu d'amendement du Gouvernement sur le traitement des indemnités journalières à 100 % dans le privé. Vous savez très bien que, même si ell...
Dans plusieurs départements, le parlementaire et le maire ont appris, par voie de presse, que le masque redevenait obligatoire à compter de telle date dans les communes du département, sur décision du préfet. Ne me dites pas que des réunions ont lieu en amont de cette décision, car, dans le département de Meurthe-et-Moselle, pour prendre un exe...
Monsieur le ministre, vous avez bel et bien ouvert la boîte de Pandore, même si vous vous plaisez à dire, la main sur le cœur, que vous n'avez en aucun cas décidé de cette mesure par mépris pour les soignants. Reste que depuis que l'annonce de l'obligation vaccinale a été faite, pas une journée ne se passe sans qu'un journaliste ne pointe du do...
Je profite de mon amendement pour répondre à M. le ministre. Je veux bien entendre que vous ayez mené des concertations mais elles ne concernaient pas tout le monde. Vous avez dit vous-même que vous vous êtes tournés vers les ordres or, comme vous le savez, les professions paramédicales n'ont pas plus d'ordre que les personnels techniques : il ...
Vous êtes prêts à vous passer de personnel dans les établissements, alors même que nous fêtons le premier anniversaire du Ségur de la santé. Certes, les salaires ont augmenté, mais les démissions continuent. Les instituts de formation d'aides-soignants (IFAS) et les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) ne se remplissent pas. Que fe...
Vous connaissez leur situation, car je sais que les associations vous ont interpellé. Il est déjà compliqué de donner l'envie d'exercer ces métiers, notamment parce que rien n'est fait pour soulager la maltraitance institutionnelle, et, alors que nous manquons de soignants et qu'ils ne sont pas assez nombreux, nous devrions leur expliquer qu'il...
Il faut savoir se souvenir de tout ce qui s'est passé pour les soignants depuis le début de l'année 2020. Première vague : on a répété aux soignants qu'ils pouvaient aller travailler sans masque et qu'ils ne risquaient rien.
Deuxième vague : pas d'altruisme, chers amis soignants, venez travailler même si vous êtes malades et que vous contaminez vos patients.
Troisième vague : vous souhaitez vous faire vacciner mais vous avez moins de 50 ans, vous attendrez ! Quatrième vague : amis soignants, vous n'êtes pas à jour dans vos vaccinations, vous serez licenciés.