Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier
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Madame la rapporteure, vous nous dites que l'amendement est satisfait, mais il existe tout de même une grande différence entre une évaluation et un rapport ! Deux mots différents ont généralement des définitions différentes ! Une demande de rapport ne peut donc pas être satisfaite par l'existence d'une évaluation ! Nous maintenons donc l'amend...
Nous ne rejoindrons pas La République en marche, tout simplement parce que ce que nous voulions, c'était interdire les mutilations. Que les enfants soient seulement envoyés vers des centres pourra être considéré par certains comme un progrès, mais il reste une différence entre cette mesure et une véritable interdiction aux médecins de mutiler c...
Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 58, alinéa 1 du règlement, madame la présidente. Le dérouleur électronique de la séance ne fonctionnait plus sur les tablettes et ordinateurs ; il nous était difficile de nous prononcer sur les amendements sans même avoir pu les lire. Cependant, le système vient tout juste de se remettre à fonction...
Aucun praticien ne décide de procéder à une interruption médicale de grossesse à la légère. Lorsqu'un problème se pose dans une grossesse et que l'on commence à envisager une IMG, les praticiens, formés pour cela, en parlent à la patiente en amont. On pratique des examens, puis on demande à un autre praticien d'en effectuer d'autres pour s'assu...
Par cet amendement, nous proposons de supprimer les alinéas 10 et 11, qui instituent, s'agissant de femmes ayant recours à des interruptions volontaires de grossesse pour motif médical, une énième clause de conscience du corps médical, qui n'est pas justifiée. En cas de besoin, il existe déjà une double clause de conscience. Faisons attention :...
Ces dispositions sont redondantes ; il s'agit d'un doublon. Dans le code de la santé publique, une clause de conscience générale existe pour tous les médecins ; pourquoi toujours verrouiller dès qu'il s'agit d'interruption volontaire ou médicale de grossesse ? C'est sur ce point que nous souhaitons alerter. Je comprends qu'il y a quarante ans,...
Je saisis bien votre argumentation, mais vous comprendrez que je ne sois pas d'accord avec vous. Si l'on reprend la définition de la clause de conscience générale, elle reconnaît à un médecin, en France, le droit de refuser la réalisation d'un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu'il estimerait contraire à ses convictions personnell...
La discussion a largement tourné autour de la question de la présomption de maternité. Au cours des dernières décennies, la présomption de paternité n'a jamais dérangé personne. Je conçois que vous soyez agacés par le fait qu'on évoque souvent dans nos propos votre côté patriarcal, mais je ne vois pas pourquoi, puisqu'on n'a pas de problème ave...
Les propos concernant les mères qui ont accouché et celles qui n'ont pas accouché étaient maladroits. Il serait trop violent, à l'égard des femmes qui ont adopté, de considérer que, puisqu'elles n'ont pas accouché, ce ne sont pas des mamans.
Comme je le disais déjà lorsque nous discutions de l'article 1er, il faut faire attention à nos propos pour ne vexer ou blesser personne. Qu'une maman accouche ou adopte, elle reste une maman car elle donne tout son amour. Par ailleurs, concernant la place des parents et celle de l'enfant, j'entends souvent dire qu'on oublierait les enfants.
Or, en 2019, les enfants se sont habitués aux nouvelles familles, ne sont plus du tout choqués par quoi que ce soit ! Par exemple, quand votre gamin est invité à un goûter d'anniversaire, vous penserez mécaniquement, en tant que parent, qu'il faut appeler la maman, et votre enfant, hilare, vous répondra que vous aurez du mal à la joindre, car i...
Il faut donc faire attention aux mots employés dans cet hémicycle, afin de ne pas blesser ou vexer les gens.
Il s'agit d'un sujet fort compliqué, qui me rappelle certains échanges, lorsque nous avions déposé notre proposition de loi sur l'euthanasie. Lorsqu'on m'avait demandé de produire une définition de la « fin de vie digne », j'avais expliqué que, si on interrogeait les 577 députés, chacun apporterait une définition différente. De la même façon, ...
Nous connaissons tous des exemples de jeunes veuves apprenant une grossesse dont elles n'avaient pas connaissance lorsqu'elles ont perdu leur mari. J'ai personnellement deux personnes à l'esprit : l'une a subi une IVG, tandis que l'autre a mené sa grossesse à son terme. Qui sommes-nous pour les juger ? Ces amendements ne concerneront peut-être...
Je souscris aux propos qui viennent d'être tenus et qui sont d'autant plus pertinents qu'il y a une pénurie de médecins. Lorsqu'un médecin choisit d'exercer dans un centre où sont réalisées des PMA, il fait un choix de carrière et un choix de vie. Dès lors, la clause de conscience prévue par ces amendements n'a pas lieu d'être. Il a été questi...
Je vais essayer de ne pas être trop trash, mes chers collègues, mais j'ai le regret de vous annoncer que le don dirigé existe depuis des millénaires : dans les couples hétérosexuels, on choisit quel sera le partenaire avec lequel on aura un enfant…
Eh oui, c'est la réalité ! Si l'on veut revenir là-dessus, ça va commencer à être compliqué… Plus sérieusement, si demain l'un d'entre vous a besoin d'un rein pour vivre, je pourrai le lui donner, mais je ne pourrais pas faire un don qui permettrait à une autre de donner la vie ?
Cela a tout à voir, au contraire. On parle de la vie des gens ! Je suis au regret de vous annoncer que vous pouvez parfaitement ne pas être de mon avis, mais que c'est bien de la vie, d'êtres humains, que nous parlons. Cela a donc tout à avoir.
Pendant des siècles, un homme et une femme se sont choisis et ont décidé d'avoir un enfant. Cela a déjà lieu, ce n'est pas grave, que tout le monde se détende ! On a le droit de choisir le partenaire avec lequel on aura des enfants. On parle ici de couples de femmes où la maman qui va porter l'enfant a envie de porter un enfant conçu avec les g...
Comme je l'indiquais précédemment, nous pouvons tous avoir des convictions profondes. À titre personnel, en travaillant de nuit en EHPAD – établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes – , j'ai eu la chance de pouvoir prendre du temps avec les patients. Je me souviens notamment d'une résidente à laquelle j'ai raconté mon parcours...