Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, je ne reviendrai ni sur le choix du Président de la République de passer son week-end au ski au moment où Paris brûlait…
Vous comprendrez que les Français soient atterrés par tant de légèreté, d'insouciance et d'incompétence. La profanation de l'Arc de Triomphe le 1er décembre, les pillages de magasins, les incendies de voitures, les saccages de restaurants, samedi après samedi, depuis dix-huit semaines, n'auront donc pas suffi. Votre stratégie du maintien de l'...
Il est temps aussi que le Président de la République cesse l'hypocrisie consistant à proposer une loi anti-casseurs et, en même temps, à la déférer devant le Conseil constitutionnel.
En réalité, voulez-vous vraiment cette loi ? Monsieur le Premier ministre, depuis le mois de novembre, vous cherchez à gagner du temps en jouant le pourrissement du mouvement.
L'urgence est maintenant d'en finir, en proposant une véritable sortie de crise. Mais êtes-vous encore capable, vous et votre ministre de l'intérieur, de prendre les décisions courageuses qui s'imposent pour ramener l'ordre républicain dans notre pays ?
C'est votre responsabilité. Pour une fois, assumez-la, sans vous abriter derrière un préfet de police ou des policiers, dont le seul tort est d'avoir appliqué vos instructions.
Si, comme vous l'avez fait à Notre-Dame-des-Landes, vous décidez de céder aux casseurs, Emmanuel Macron restera définitivement dans l'histoire comme le Président de la faiblesse et du désordre.
Monsieur le Premier ministre, à Jouy-sur-Morin, en Seine-et-Marne, nous assistons à la mort programmée d'une filière industrielle française. Arjowiggins Security était, jusqu'à une période récente, un leader mondial et une référence ; ses ouvriers possèdent un savoir-faire et une technicité reconnus dans le monde entier. L'État, via BpiFrance, ...
Face à une telle entreprise de destruction d'une force industrielle, nous n'avons pas le droit de nous taire, monsieur le Premier ministre. Avec les salariés, nous sommes convaincus qu'un avenir existe pour une filière papetière, notamment dans le domaine fiduciaire. C'est aussi une question de souveraineté nationale. Allons-nous cesser de fabr...
et d'élaborer avec eux, avec les services de l'État, une stratégie industrielle. Vous montreriez ainsi à ces salariés, dont le comportement a été exemplaire, que l'État et vous-même les considèrent.
Monsieur le Premier ministre, vous avez été maire d'une grande ville, d'une ville populaire, où l'on sait ce que travailler veut dire. Je suis convaincu que vous y conservez des attaches, ce qui vous permet de vous tenir informé sans filtre de ce que les Français ressentent. Au Havre, il doit y avoir des gens qui roulent au gazole, peut-être mê...
Même François Bayrou a dit que ces propos lui avaient inspiré de la honte ! Il est urgent que vous preniez la mesure de ce qui se passe et que vous fassiez face aux réalités. Épargnez-nous l'argument d'une trajectoire de la taxe carbone décidée il y a dix ans. Cessez de soutenir que vous menez une politique incitative en faveur des automobilis...
Dans cette affaire, l'État prélève dix fois plus qu'il ne reverse. Nous avons entendu ce matin le Président de la République annoncer qu'il allait « bouger un peu ». Je vous le dis, monsieur le Premier ministre : l'heure n'est plus aux gesticulations ou à l'invention de je ne sais quelle usine à gaz. La seule mesure compréhensible et efficace ...
Monsieur le Premier ministre, allez-vous, oui ou non, revenir sur les augmentations massives des taxes sur l'essence et sur le gazole que vous avez décidées ?
Votre ministre de l'intérieur était en train de quitter le Gouvernement et vous ne le saviez pas ! M. Gérard Collomb a donc décidé de quitter le navire, …
… et devant vous, à l'occasion d'une passation de pouvoir surréaliste, il a fait le constat de l'échec cuisant de votre politique en matière de sécurité. En abandonnant ainsi le Président de la République, il a mis en lumière ce que nous savions déjà, à savoir l'étroitesse, pour ne pas dire le vide, de l'assise politique de votre majorité. Vous...
Et ce n'est pas votre capacité à composer un gouvernement qui va rassurer les Français. Depuis une semaine, la tragi-comédie continue, et vous n'arrivez même plus à dissimuler l'affaiblissement du pouvoir exécutif. En quinze mois, ce ne sont pas moins de sept ministres, dont vos trois ministres d'État, qui ont quitté le Gouvernement !
Le Président de la République a perdu son autorité et son crédit, et son image personnelle est durement entachée. Votre politique est un échec. Le chômage, les impôts, le pouvoir d'achat, tous les indicateurs sont au rouge.
Vous êtes aujourd'hui incapable de proposer un gouvernement crédible à la France, tant c'est le vide autour de vous, monsieur le Premier ministre.
Monsieur le Premier ministre, en vertu de l'article 20 de notre Constitution, « le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l'administration et de la force armée. Il est responsable devant le Parlement ». Il vous aura pourtant fallu cinq jours pour daigner répondre à nos interpellations sur l'affaire Macron-Ben...