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Bioéthique


Les interventions de Christine Hennion


Les amendements de Christine Hennion pour ce dossier

20 interventions trouvées.

Il s'agit de modifier la définition de l'intelligence artificielle figurant dans le projet de loi, qui retient la seule catégorie des algorithmes. Nous proposons que le texte mentionne simplement le traitement de données algorithmiques, et que la précision « dont l'apprentissage a été réalisé à partir de données massives » soit supprimée, de so...

Il vise à aller plus loin que la seule information du patient de l'utilisation d'un dispositif comportant un traitement de données algorithmique : nous demandons que son consentement libre, spécifique et éclairé soit recueilli, comme le demande le règlement général sur la protection des données (RGPD), surtout pour les algorithmes qui impliquen...

En l'occurrence, le code de la santé publique ne se réfère vraisemblablement pas au traitement des données, mais au diagnostic. Notre amendement relevait d'un autre cadre. Je le retire néanmoins, car il s'avère peut-être un peu trop étroit au regard de la portée du projet de loi.

Vous aviez raison d'y être défavorable, monsieur le rapporteur. Quoi qu'il en soit, l'article 11 prévoit que la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) donne un avis : elle demandera certainement que ces informations soient communiquées préalablement au traitement des données. Quand l'intelligence artificielle est employée...

Le dispositif que je propose, qui avait été voté lors des lectures précédentes et qui va dans le sens de ce que vient de dire M. Raphan, vise à s'assurer que les données de santé sont bien stockées chez des hébergeurs certifiés, comme le prévoit l'article L. 1111-8 du code de la santé publique.

Cet amendement d'appel vise à prévoir l'explicabilité des algorithmes par les concepteurs dès le début de leurs études. Il s'agit d'anticiper la législation européenne en cours de discussion sur l'intelligence artificielle de confiance.

Il vise à spécifier que l'arrêté, soumis aux avis de la HAS et de la CNIL s'agissant de la nature des dispositifs médicaux, devra aussi mentionner les personnels de santé habilités à accéder aux données.

Il ne s'agit pas de la figer dans la loi. Cela dit, je retire l'amendement car je pense qu'il sera satisfait par l'avis que donnera la CNIL.

Le présent article porte sur l'utilisation des traitements algorithmiques des données par l'intelligence artificielle dans le cadre de la relation entre le patient et le professionnel de santé. C'est la première fois, il faut le souligner, que la loi bioéthique intègre des dispositions relatives à l'intelligence artificielle. Nous devons nous ...

Il vise à atteindre le même objectif que le précédent, mais d'une autre manière : je propose de supprimer le terme « massives ». En effet, les données traitées par les algorithmes ne sont pas toujours massives. C'est particulièrement vrai dans le domaine de la santé où, lorsque les données sont de bonne qualité, on essaie d'en utiliser une quan...

Vos propos, monsieur le secrétaire d'État, montrent bien que l'article 11 manque de clarté. Comme le souligne la Commission nationale de l'informatique et des libertés – CNIL – dans son avis sur ce projet de loi, il est difficile de distinguer ce qui relève de la phase amont, période d'apprentissage de l'intelligence artificielle – lequel peut ...

Il s'agit d'un amendement de précision qui permettrait de rendre l'article 11 conforme au RGPD, le règlement général sur la protection des données. Celui-ci dispose en effet que les personnes dont les données sont soumises à des traitements informatiques ou à l'intelligence artificielle doivent en être informées en amont. Or cela n'est pas clai...

Vous êtes en train de nous dire que vous n'appliquez pas le RGPD, que ce projet de loi entre en contradiction avec un autre texte. Je ne comprends pas pourquoi on ne pourrait pas expliquer à l'avance à un patient que, pendant son parcours médical, il subira des examens et que les médecins recourront éventuellement à l'intelligence artificielle ...

Oui, le consentement est important aussi. En tout cas, cela me pose un problème que l'article 11 soit en contradiction avec un autre texte de loi.

Je le présente sans être certaine que ma proposition corresponde bien au sens que le Gouvernement souhaite donner à l'alinéa 3. Il vise à préciser la notion de paramétrage, qui n'est définie clairement nulle part. Je propose de remplacer l'expression « l'adaptation des paramètres d'un traitement » par « la saisie des données relatives au patien...

Je retire l'amendement, mais je continue à penser qu'il faut développer un peu plus les choses dans l'article, parce que l'intelligence artificielle permet de traiter bien d'autres cas que celui que vous venez d'exposer. En outre, les éléments que vous avez cités comme exemples de paramètres, comme le poids ou d'autres caractéristiques du patie...

Cet amendement vise à clarifier la notion de « données non identifiantes ». Il s'agit en effet de données à caractère personnel, régies par le règlement général sur la protection des données – RGPD. Or certaines données pourraient être indirectement identifiantes. Nous parlons ici de périodes très longues, mais aussi de techniques qui évoluent ...

Dans le cas où il faut accéder, pour des raisons médicales, à des informations sur le donneur, comment saurez-vous si certaines données ne pourraient pas être indirectement identifiantes, et permettre d'identifier celui-ci ?

Vous décrivez des données directement identifiantes, madame la ministre. Il conviendrait peut-être de parler alors d'employer ce terme : des données « directement identifiantes ».

Je retire l'amendement, mais je pense qu'il faut continuer à réfléchir sur ce sujet, ce que je ferai avec Mme Forteza.