Les amendements de Claire O'Petit pour ce dossier
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sacrifie nos salariés et notre souveraineté alimentaire, l'autre, pragmatique, responsable, concilie la protection de l'environnement et de la biodiversité avec celle de tous les pans de notre économie et de notre agriculture. Voter cette motion de rejet préalable, ce serait faire mourir notre industrie sucrière…
… des pays qui, eux, utilisent les néonicotinoïdes. Or le sucre est une des denrées essentielles de notre alimentation, mais aussi une composante de nombreux produits de première nécessité, y compris les médicaments. Ce serait créer du chômage dans des zones déjà peu favorisées, commettre un acte irresponsable et irréversible.
La betterave est liée à un outil industriel particulier qui ne pourrait pas renaître. Ce n'est pas de gaieté de coeur…
… que nous voulons réintroduire cette dérogation : nous sommes conscients que l'avenir n'est pas aux pesticides. Nous défendons tous avec une volonté farouche une transition verte vers une agriculture vertueuse. Mais nous regardons la réalité en face : depuis l'interdiction des néonicotinoïdes il y a deux ans, les plantes sont victimes des atta...
C'est en pleine conscience, en pleine responsabilité et après avoir mesuré les impacts et étudié toutes les solutions alternatives que nous soutenons ce projet de loi. Voilà pourquoi le groupe La République en marche votera contre cette motion de rejet préalable.
Il a pour objectif de restreindre la possibilité de dérogation à la seule betterave sucrière. Sachant qu'inclure ce nom de plante dans le texte de la loi risquerait de provoquer la censure du Conseil constitutionnel, mon amendement mentionne les deux caractéristiques de la betterave sucrière : d'une part, c'est une plante bisannuelle, qui est d...